En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Soudan : Les combats s’intensifient à Khartoum, mettant en péril l’aide humanitaire



L’armée soudanaise a lancé mercredi des bombardements massifs sur les positions des paramilitaires à Khartoum, après s’être retirée des négociations soutenues par les États-Unis et l’Arabie saoudite visant à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans un pays menacé par la famine.

Dans la capitale, les bases des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo ont été pilonnées par l’artillerie de l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, selon des témoignages d’habitants rapportés par l’AFP.

Lire aussi : Soudan du Sud : les États-Unis annoncent des sanctions

Négociations suspendues

Au Soudan, L'Arabie Saoudite Et Les États-Unis Appellent Encore À Un Cessez-Le-Feu 

Des tirs d’artillerie lourde ont été signalés depuis les bases de l’armée dans la banlieue nord, tandis que des bombardements ont visé le quartier général des FSR à al-Salha, dans le sud de Khartoum. Ce quartier général, qui abrite une grande partie de l’arsenal des paramilitaires dans la capitale, a été fortement touché.

Plus tôt à Jeddah, en Arabie saoudite, les émissaires du général Burhane ont « suspendu les négociations » en cours depuis près d’un mois en vue d’un cessez-le-feu permettant le passage des civils et de l’aide humanitaire.

Selon un responsable gouvernemental soudanais, cette décision a été prise parce que les rebelles n’ont pas respecté l’un des points de l’accord de trêve temporaire, qui prévoyait leur retrait des hôpitaux et des maisons. Le syndicat des médecins soudanais dénonce depuis le début de la guerre l’occupation de plusieurs hôpitaux par les belligérants.

Fermeture des hôpitaux

Le Programme Alimentaire Mondial Lève La Suspension De Ses Opérations Au Soudan

Le ministère de la Santé a annoncé la fermeture de neuf hôpitaux dans l’État d’al-Jazira, situé au sud de Khartoum et accueillant des dizaines de milliers de familles déplacées, en raison de la présence des FSR qui menacent les soignants et l’approvisionnement des établissements. Les trois quarts des hôpitaux des zones de combat sont inutilisables, tandis que les autres doivent faire face à des réserves presque vides et à des générateurs à l’arrêt faute de carburant.

De nombreux habitants de Khartoum affirment avoir été chassés de leur domicile par des membres des FSR, qui se sont installés pour y vivre ou en faire des positions de combat.

Avant même le déclenchement de la guerre, un tiers de la population soudanaise souffrait de la faim, les coupures d’électricité étaient quotidiennes et le système de santé était au bord de l’effondrement.

Situation de plus en plus critique

Plus De 200 Personnes Évacuées Du Soudan Vers Le Tchad (Oim)

Aucun corridor n’a encore été ouvert pour permettre le passage de l’aide humanitaire, dont 25 millions de Soudanais ont désormais besoin selon l’ONU. Les rares cargaisons qui ont pu être acheminées sont loin de répondre aux besoins immenses.

La situation devient chaque jour plus critique, avec une menace imminente de famine selon l’ONU, et l’arrivée imminente de la saison des pluies risque de déclencher des épidémies.

Plus d’un million de personnes, principalement des Soudanais mais aussi des réfugiés au Soudan, ont été contraintes de fuir les violences. Yaqout Abderrahim, qui a quitté Khartoum, attend désespérément depuis 15 jours un vol à Port-Soudan, dont les rares places se vendent à prix d’or. Les familles déplacées sont contraintes de vivre dans des conditions précaires, sur le sol.

350 000 soudanais ont trouvé refuge dans les pays voisins

Soudan : « On Peut Voir Des Corps Dans Les Rues »

Déjà, 350 000 personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins, dont la moitié en Égypte, tandis que d’autres se sont réfugiées au Tchad, au Soudan du Sud, en République centrafricaine ou en Éthiopie, tous confrontés à des violences et craignant une contagion.

Bien que l’armée se soit retirée des négociations à Jeddah, rien ne permet de dire que les pourparlers ne reprendront pas. Selon Mohamed El Hacen Lebatt, porte-parole de l’Union africaine sur la crise soudanaise, il est courant dans les négociations difficiles qu’une partie suspende ou menace de suspendre sa participation. Il encourage les États-Unis et l’Arabie saoudite, qui soutiennent fortement les négociations, à ne pas se décourager.

Les combats les plus violents se déroulent au Darfour, une région frontalière du Tchad, où certaines zones sont totalement isolées du monde, sans électricité ni communication téléphonique. De nouveaux appels à armer les civils font craindre une « guerre civile totale », selon le bloc civil évincé du pouvoir lors du coup d’État de 2021 mené par les deux généraux alliés.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !