L’armée américaine a annoncé mardi avoir tué un dirigeant des shebabs lors d’une frappe menée la semaine dernière à quelque 200 km à l’ouest de Mogadiscio contre ces islamistes radicaux somaliens.
“Cet individu était un dirigeant clé de l’organisation des shebabs”, a commenté le commandant de l’Africom, le général Stephen Townsend. “Il était violent, impitoyable et responsable de nombreuses pertes humaines”.
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“Nous aimerions bien faire une pause dans nos opérations en Somalie à cause du coronavirus, mais les dirigeants d’Al-Qaïda, des shebabs du groupe Etat islamique ont annoncé qu’ils considéraient cette crise comme une opportunité de faire avancer leur programme terroriste”, a ajouté le général Townsend avant de préciser “nous continuerons donc à soutenir nos partenaires africains.”
La frappe qui a eu raison de Youssouf Jiis a été menée le 2 avril à proximité de Bush Madina, tuant trois shebab. Une autre frappe a été menée lundi dernier contre les shebabs dans la région de Jilib, tuant cinq jihadistes, selon l’armée américaine.
Affiliés à Al-Qaïda, les shebabs ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).