Serena Williams , vingt-trois fois championne du Grand Chelem, et Lewis Hamilton , sept fois champion du monde de Formule 1, ont rejoint l’offre de Martin Broughton pour acheter le club de Premier League Chelsea, a déclaré jeudi à CNN Sport une source proche de l’offre.

La source parlait sous le couvert de l’anonymat, et bien qu’ils ne confirme pas combien l’un ou l’autre investissait dans le cadre du consortium, ils ont déclaré que les deux investissaient en tant qu’investisseurs dans le sport.
Le consortium de Broughton comprend le président de World Athletics, Sebastian Coe, ainsi que Josh Harris et David Blitzer, qui possèdent des équipes sportives, dont les Philadelphia 76ers de la National Basketball Association (NBA), a ajouté la source.
Une deuxième source a également confirmé l’implication de Coe dans l’offre de Broughton. Broughton est l’ancien président de Liverpool.
Freud Communications – le cabinet de conseil en communication de Hamilton – a confirmé l’implication du pilote de Formule 1 dans l’offre de Broughton à CNN.
Les représentants de Serena Williams n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter lorsqu’ils ont été contactés par nos confrères de CNN.
Williams fait déjà partie d’un groupe majoritairement fondé par des femmes qui possède Angel City FC dans la National Women’s Soccer League (NWSL).
L’offre de Broughton est l’une des trois restantes dans la course pour acheter le club à l’actuel propriétaire de Chelsea, Roman Abramovich.

En mars, Abramovich a annoncé qu’il prévoyait de vendre le club dans le meilleur intérêt « des fans, des employés, ainsi que des sponsors et partenaires du club ».
Cela est venu après qu’il ait déclaré qu’il avait confié la « gérance » de Chelsea aux administrateurs de la fondation caritative du club.
Par la suite, l’Union européenne a placé Abramovich sur sa liste d’individus sanctionnés, tandis que le gouvernement britannique l’a sanctionné dans le cadre de ses efforts pour « isoler » le président russe Vladimir Poutine à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine.
Abramovich a toujours nié être lié à Poutine et a rejeté les affirmations selon lesquelles l’une de ses activités méritait des sanctions gouvernementales.