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Sénégal: l’armée bombarde les bases rebelles



Ça chauffe dans la région de Casamance. L’armée sénégalaise a bombardé les bases rebelles de Kassolole placées sous le contrôle du chef rebelle César Atoute Badiate.

Plusieurs bases des rebelles de Kassolole placées sous le contrôle du chef rebelle César Atoute Badiate, ont été détruites par l’armée ce dimanche 30 mai 2021 à Casamance. Une région située au Sud de Sénégal.

Cette offensive de l’armée intervient quelques jours, après l’attaque des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) sur des agents des eaux et forêts à Koudioube et qui a occasionné la mort d’un civil.

Des déflagrations apparemment en provenance du sud de Ziguinchor, principale ville de Casamance, ont été entendues en Guinée-Bissau voisine.

« Vers 3h (locales et GMT) nous avons entendu de très fortes détonations tout près de la frontière sénégalaise. On a tiré à intervalles réguliers jusqu’à 7h », a déclaré Quecuto Djaura, notable de Sao Domingos, ville bissau-guinéenne à une vingtaine de kilomètres.

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Depuis plusieurs mois, l’armée sénégalaise multiplie des opérations militaires contre les rebelles à Casamance. L’idée est de sécuriser le territoire national et favoriser le retour des déplacés.

Un nouveau conflit  ou ancien ?

Selon les informations, Casamance est le théâtre d’une rébellion depuis que des indépendantistes ont pris le maquis avec un armement rudimentaire après la répression d’une marche du MFDC en décembre 1982. La rébellion a prospéré sur le particularisme de cette région fertile mais isolée en grande partie du Sénégal par la Gambie et encline au sentiment de délaissement. Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie, le conflit a persisté à petit feu, avec des coups de chaud comme le massacre de 14 hommes près de Ziguinchor en janvier 2018.

Ces dernières années, les autorités sénégalaises ont entrepris de réinstaller les déplacés. Fin janvier, l’armée a lancé des opérations contre des positions rebelles pour permettre, dit-elle, ces retours et mettre fin aux trafics florissants de bois ou de cannabis. Il s’agit aussi de faire cesser des exactions commises selon elle contre des civils.

Le président Macky Sall, après son arrivée au pouvoir en 2012, a relancé les discussions pour un règlement du conflit. Mais elles n’ont pas abouti à un accord définitif, compliquées par les divisions au sein du MFDC. Des représentants de l’Etat sénégalais et de la rébellion se sont rencontrés en avril au Cap-Vert.

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