En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Salarié et entrepreneur : une double vie complexe mais riche !



Se lancer dans un projet entrepreneurial tout en étant salarié est autorisé et tout à fait envisageable à condition de respecter quelques règles légales et d’appliquer les conseils de celles et ceux, de plus en plus nombreux, qui sont déjà passés par là.

L’art de cumuler plusieurs jobs

L'Art De Cumuler Plusieurs Jobs
L’art De Cumuler Plusieurs Jobs

Au Sénégal, beaucoup ont  ou envisagent d’avoir une activité en dehors de leur  activité professionnelle. Une tendance accrue qui concerne la majorité de la population à Dakar et qui peut s’expliquer par différents facteurs : la précarisation du marché de l’emploi qui pousse les actifs à multiplier les sources de revenus mais aussi une volonté de s’épanouir davantage dans sa vie professionnelle.

“C’est une tendance qui est observée partout dans le monde. Pour certains, le fait de sortir des sentiers battus et de participer à la création de nouveaux projets parallèles à leur métier de tous les jours, est une forme de contribution au dynamisme de l’économie et à la création de nouveaux emplois”, explique Ahmet LO, Chef de projet chez Godogodoo et Chef d’entreprise pour.

«Je suis passionnée par mon boulot, mais je crois que j’aurai toujours envie d’avoir un projet de réalisation personnelle à côté.» Yasmine Dos Santos – Social Marketer chez ROAM et créatrice de CrocoDiary.com

Ce phénomène est appelé slashe. On appelle donc les salariés qui ont deux activités des Slacheurs.

On distingue deux types de salariés entrepreneurs au Togo : Ceux qui créent une entreprise pour compléter leurs revenus et ceux qui souhaitent s’épanouir en développant  projet personnel. Quoi qu’il en soit, nous remarquons une évolution du système salarial. En effet, nous sommes en train de passer d’une société de salariés en CDI à une société d’indépendants et d’entrepreneurs.

“Je trouve ce système encourageant pour l’économie du pays et je suis certaine que dans quelques années, émergeront de belles entreprises créées initialement par des “slasheurs” comme une activité d’appoint et qui se seront transformées en activité principale avec succès. Prenez le cas de SUNU BUS ou de LIVE AFRICA qui ont un grand énorme potentiel” , prédit Yasmine Dos Santos.

Deux facteurs permettent de développer facilement ces pluri-activités sénégalaises : la création d’une entreprise est faite souvent dans l’informel, et les nouvelles technologies qui permettent désormais de gérer une activité à tout moment, où que l’on soit.

Salarié et entrepreneur : que dit la loi ?

Il est tout à fait possible, légal et autorisé de cumuler une activité salariée avec une autre activité déclarée, que ce soit sous la forme d’une micro-entreprise, d’une entreprise individuelle ou d’une société (SARL, SA, SNC ou SCS). À condition toutefois de respecter quelques règles.

La clause d’exclusivité

Premièrement, s’assurer que son contrat de travail ne comporte aucune clause dite d’exclusivité qui interdit aux employés de l’entreprise d’exercer toute autre activité professionnelle simultanément. Toutefois, cette clause, qui doit être clairement justifiée par l’employeur, peut être provisoirement inopposable pour une durée d’un an lorsque le salarié reprend ou crée une entreprise en parallèle de son emploi salarié, à condition de ne pas porter atteinte aux intérêts de l’entreprise.

La clause de non-concurrence

Autre clause à respecter : la clause de non-concurrence. Cette dernière interdit au salarié d’exercer, à l’issue de son contrat de travail, une activité concurrente à celle de l’entreprise pour laquelle il travaillait. Pour être valable, cette clause doit être justifiée par les intérêts de l’employeur, limitée dans le temps (1 an) et dans l’espace (rayon de 50 km), et doit donner lieu à une compensation financière.

L’obligation de loyauté

Dans tous les cas, et même en l’absence d’une clause expressément stipulée dans son contrat de travail, le salarié-entrepreneur est tenu par une obligation de loyauté envers son employeur, que ce soit en matière de confidentialité ou de non-concurrence.

Concrètement, le salarié s’engage à exécuter son contrat de travail de bonne foi et à ne pas nuire aux intérêts de l’entreprise. Il s’agit notamment de ne pas travailler sur son projet de création d’entreprise pendant les heures et sur les lieux de travail, de ne pas utiliser les outils de communication de son employeur pour faire connaître son projet, de ne pas débaucher de clients (concurrence déloyale), de ne pas dénigrer les produits ou services de son employeur, de ne pas prospecter au sein de l’entreprise…

Tout manquement à cette obligation de loyauté tacite pourra être considéré comme une faute professionnelle par l’employeur, alors prudence !

Comment se lancer ?

Comment Se Lancer ?
Comment Se Lancer ?

Entreprise Unipersonnelle, entreprise individuelle, SARL… Les formes juridiques permettant de se lancer dans un projet entrepreneurial sont multiples et correspondent à des besoins variés, notamment liés à la nature de l’activité, au nombre d’associés, à la volonté ou non d’injecter du capital dans son affaire ou au régime patrimonial souhaité.

L’entreprise individuelle

Reste que le statut le plus simple pour se lancer demeure incontestablement le régime de l’Entreprise Individuelle. Pour cela, quelques formalités seulement sont nécessaires; vous les retrouverez sur le site : www.creationdentreprise.sn, afin d’obtenir une inscription au registre de commerce et un numéro NINEA et une déclaration d’existence et ainsi débuter son activité, qu’il s’agisse d’une activité libérale, artisanale ou commerciale.

Un congé ou un temps partiel

Bon à savoir : un salarié souhaitant créer ou reprendre une entreprise peut demander à son employeur de bénéficier d’un congé ou d’un temps partiel pour se consacrer à la mise en place de sa nouvelle activité, à condition de justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois au sein de l’entreprise. La durée initiale du congé pour création d’entreprise est fixée à un an maximum, renouvelable une fois. À l’issue de ce congé, sont garanties par l’employeur la reprise du précédent emploi, ou un emploi similaire, assortie d’une rémunération au moins équivalente ; et la réadaptation professionnelle notamment en cas de changement de techniques ou de méthodes de travail au sein de l’entreprise.

Quels avantages, quels inconvénients ?

La difficulté de gérer son temps et hiérarchiser ses priorités

Mapenda Diop, Créateur d’Expat-Dakar et beaucoup d’autres employés au Sénégal cumulent ou ont cumulé une activité salariale et aventure entrepreneuriale. Et tous s’accordent pour dire que la plus grande difficulté pour bien gérer deux activités de front est la gestion du temps et la hiérarchisation des priorit0és.

Avant de se consacrer exclusivement au développement de son entreprise Expat-Dakar – une plateforme de publication de petites annonces – Mapenda Diop a passé quelques années à développer son projet, tout en conservant son poste au sein de l’ambassade de France au Sénégal. Une période « très compliquée en termes d’organisation » car selon lui, il est très difficile voire impossible « d’être à 100% des deux côtés » : « Je travaillais le matin tôt, à midi et le week-end, mais aussi parfois sur mes heures de bureau quand j’avais des impératifs, j’aménageais ma journée comme je le pouvais », raconte-t-il, tout en faisant part de la fatigue accumulée et des conséquences sur sa vie personnelle. « Le fait d’avoir deux activités en même temps ajoute beaucoup de contraintes et de stress et si on ne peut pas compter sur le soutien de la personne avec laquelle on partage sa vie, cela peut vraiment devenir invivable », assure-t-il.

Un enrichissement réciproque

En devenant slasheur-entrepreneur, le salarié comprend mieux le fonctionnement d’une entreprise, les équilibres économiques qui sont en jeu, et donc le comportement et les attentes d’un dirigeant. Ce qu’il apprend au travers de son projet entrepreneurial peut être très bénéfique pour son employeur.

Quels conseils pour réussir ?

Jouer la carte de la transparence

Pour que le système fonctionne, ils sont unanimes : il faut jouer la carte de la transparence. Si on est dans une relation de confiance avec sa direction, il n’y a aucune raison de cacher son projet. Et surtout parce que tout finit toujours par se savoir. Cela peut être vécu comme une trahison et engendrer de la défiance si l’employeur principal l’apprend de lui-même.

Hiérarchiser ses priorités et ne pas se laisser envahir

En termes d’organisation, là aussi, il faut apprendre à hiérarchiser ses priorités et ne pas se laisser envahir par les difficultés quotidiennes.

Un conseil : fixez vous trois tâches impératives à faire par jours pour vous permettre d’avancer sur votre projet.

Maintenant vous avez toutes les armes en mains pour combiner votre travail et votre future entreprise! Il ne vous reste plus qu’à vous lancer

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Que vous cherchiez à avancer dans votre carrière ou à élargir vos horizons académiques, DoingBuzz est là pour vous. Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT

Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?

Enquêtes, interviews, analyses…

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !