L’Algérie est l’un des soutiens indéfectibles du Front Polisario, depuis des années. Malgré les nombreux effets d’annonce, la nouvelle administration américaine, avec à sa tête Joe Biden, n’est pas revenue sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Un rêve qui se dissipe aussi bien en Algérie qu’en Espagne.

Le Sahara Occidental est à l’origine de la guerre diplomatique entre le Maroc et son voisin algérien, qui est le véritable soutien du Front du Polisario de Brahim Ghali. Malgré les nombreux effets d’annonce, la nouvelle administration américaine avec à sa tête Joe Biden, n’a pas changé de position, notamment sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Décision prise par l’ancien Président des Etats-Unis, Donald Trump, quelque temps avant son départ du pouvoir.

Plus de 5 mois après son investiture, le 20 janvier 2021, l’Algérie, qui s’est publiquement prononcée sur le sujet, attend toujours. Non seulement, le Président américain Joe Biden n’est pas encore revenu sur la décision du 10 décembre 2020 prise par son prédécesseur, Donald Trump, de reconnaître la souveraineté du Royaume sur son Sahara, mais aussi et surtout, il a été noté que Washington continue toujours de s’en tenir à des déclarations prudentes sur le sujet qui reste très sensible.

Le sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), 14 juin 2021 à Bruxelles, capitale de la Belgique, était sans doute une occasion rêvée pour l’Algérie et même l’Espagne, notamment le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, de tenter d’accrocher Joe Biden sur la question. Sauf que les deux hommes n’auront pas cette occasion, ne s’étant rencontrés que pendant quelques secondes. Des rêves de voir la marocanité du Sahara Occidental remise en cause par les Etats-Unis et qui se dissipent au fil des jours.