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Racisme en Tunisie : « même pour aller à l’école, les migrants ont peur »



La situation en Tunisie est devenue cauchemardesque pour les migrants subsahariens, surtout après le discours « raciste » et « dangereux » proféré par le président Kaïs Saïed.

C’est ainsi que plusieurs attaques ont été perpétrées contre des migrants subsahariens. Ces derniers ont vu leurs logements détruits et incendiés. Les violences contre ces africains sont flagrantes et déplorables.

Sur les réseaux sociaux, on peut constater avec tristesse dans l’âme comment des lits, ustensiles de cuisines, vêtements et bien d’autres affaires ont été mis dehors.

« Je suis un professionnel. Je ne suis pas un délinquant. C’est une situation difficile. Même mon propriétaire me dérange », témoigne le charpentier ivoirien Sami Hadi qui affirme faire partie des victimes.

Au moins 21000 personnes issues de l’Afrique subsaharienne réside en Tunisie, selon le Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES). Ce qui est grave, c’est que la majorité est en situation irrégulière. Au total, les ressortissants subsahariens représentent moins de 0,2 % de la population tunisienne estimée à 12 millions environ.

Pour l’heure, « l’incertitude » et « l’insécurité » persistent dans ce pays malgré « l’apaisement » que prône le ministre des Affaires étrangères.

 « Ça a affecté ceux qui sont en règle, donc la peur a été installée chez tout le monde. La situation a beaucoup impacté toutes les activités que nous faisons ici parce que les gens ne peuvent pas sortir. Nous, si on ne travaille pas, on perd tout ce qu’on gagne quotidiennement. Parfois, on peut faire entre 800 et 1200 dinars par jour (ndlr : entre 155 000 et 235 000 CFA environ) mais on a fermé (…). Même pour aller à l’école, ils ont peur. Ils ont peur d’être agressés (…). Il y a beaucoup de Nigériens qui sont retournés. » déplore ce commerçant nigérien établi légalement en Tunisie

 « Certains frères dorment à la belle étoile parce qu’ils ont été expulsés de chez eux. Le gouvernement tunisien doit remédier à cette situation. Nous ne savons pas ce qui se passe. Parfois, ils nous refusent dans les magasins même pour acheter du pain. » déclare Sami Hadi qui revient sur le calvaire de ces derniers jours.

Notons que cette situation d’inconfort et de violences est désapprouvée par certains citoyens qui s’indignent des agressions contre les Noirs d’Afrique subsaharienne. Dans certaines vidéos, on pouvait voir des Tunisiens crier à gorge déployer, « nos ami(e)s africains, ne partez pas, vous êtes ici chez vous ».

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