Quatre des quinze câbles de communication sous-marins reliant l’Europe, l’Afrique, l’Asie de l’Est et plusieurs pays arabes ont été rompus en mer Rouge, selon HGC Global Communications Limited. Ces câbles appartiennent à Seacom, TGN, AAE-1 et EIG. La rupture a entraîné une perturbation de 25% du trafic, mais l’opérateur hongkongais a pris des mesures pour réacheminer les flux.

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Bien que la société HGC Global Communications Limited n’attribue pas directement la coupure des câbles aux rebelles Houthis, les tensions dans la région de la mer Rouge ont été élevées récemment, avec des attaques des Houthis contre des navires liés à Israël en soutien à la cause palestinienne. Les actions des Houthis ont déjà perturbé le commerce en mer Rouge et ont eu un impact sur le trafic dans le canal de Suez.

Khizam al-Assad, membre du bureau politique d’Ansar Allah (Houthis), a nié toute implication dans la coupure des câbles. Le ministère des Communications des Houthis a ajouté qu’il cherchait à protéger les câbles sous-marins de tout risque possible et qu’il pourrait fournir des fonds pour les réparations ou l’entretien.

Les câbles sous-marins jouent un rôle crucial dans l’interconnectivité mondiale, représentant entre 95 et 99% de cette interconnectivité. Cependant, les points les plus vulnérables ne sont pas les câbles sous-marins eux-mêmes, mais plutôt les stations d’atterrissage les reliant à la terre ferme.