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Présidentielle : Emmanuel Macron, une victoire à la Pyrrhus ?



Le président sortant a été réélu pour cinq ans dimanche avec 58,54% des voix, contre 41,46% pour Marine Le Pen. La victoire est survenue alors que le Front républicain était plus vulnérable que jamais et ne pouvait plus être maintenu en cinq ans.

 

Le calcul est correct. Dimanche 24 avril, Emmanuel Macron a remporté le duel avec Marine Le Pen avec 58,54 % des voix, tandis que le candidat d’extrême droite a remporté le duel avec 41,46 % des voix, faisant de lui le successeur de Jacques Chirac. premier président de la Ve République à être réélu. année 2002. Mais avec 28,01 % d’abstentions, 6,35 % de votes blancs et 2,25 % de votes nuls, Emmanuel Macron est aussi un président qui devra faire face à un procès plus légitime. Seulement annoncé en 2017.

Vingt ans après la première accession de l’extrême droite au second tour de l’élection présidentielle et les 82,21 % obtenus par Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen grâce au « front républicain », Emmanuel Macron est donc réélu en 2022 avec « Seulement » 58,54% des voix. Les électeurs en ont marre de devoir bloquer les pancartes de l’extrême droite qui ne cesse de se développer en France.

 

Emmanuel Macron, qui ne pourra pas se représenter en 2027 en vertu d’une clause constitutionnelle qui lui interdit d’exercer plus de deux mandats consécutifs, le sait très bien.

« Je sais aussi que beaucoup de nos concitoyens ont voté pour moi aujourd’hui, non pas pour soutenir des idées que je porte, mais pour décourager les idées d’extrême droite. Je suis là pour les remercier et leur dire que je sais que ce vote m’oblige à être gardiens de leur sens des responsabilités, de leur attachement à la République et de leur respect des divisions exprimées ces dernières semaines », a-t-il annoncé dimanche soir devant ses supporters au Champ de Mars à Paris.

« Mes pensées vont aussi à tous nos compatriotes qui se sont abstenus de voter. Leur silence signifie un refus de choisir, et nous aussi nous devons répondre », a-t-il poursuivi. Et enfin, mes pensées vont à ceux qui ont voté pour Mme Le Pen, dont Je connais ce soir la déception. (…) Il faut aussi répondre à la colère et à la division qui les ont poussés à voter pour ce projet. Ce sera de ma responsabilité et de celle de mon entourage », a assuré le chef de l’Etat, tout en promettant « à partir de maintenant » qu’il « ne sera plus un candidat pour un camp, mais un président pour tous les camps ».

Marine Le Pen est la seule adversaire

Le 7 mai 2017, son discours rappelait sa première victoire, lorsqu’il annonçait aux électeurs de Marine Le Pen qu’il ferait « tout ce qu’il faut pour qu’ils n’aient plus aucune raison de voter pour l’extrémisme ». Cinq ans plus tard, la promesse n’a pas été tenue : au final, plus de 2,6 millions d’électeurs ont choisi de déposer le bulletin de Marine Le Pen dans l’urne.

Il faut dire que le président de la République a remplacé le clivage gauche-droite par une opposition « progressistes » contre « nationalistes », faisant de Marine Le Pen son principal adversaire, selon les droits de paris de ses adversaires de gauche et de gauche, au second tour face à l’extrême droite Les faits assureront sa réélection, grâce au fameux Front républicain. Du coup, Emmanuel Macron a dominé le terrain avec des thématiques d’extrême droite et ramène régulièrement le débat national sur des questions liées à l’immigration, à l’islam ou à la sécurité, comme dans les mois qui ont suivi la crise des gilets jaunes comme en.

Au soir de la réélection, Emmanuel Macron a abordé son second mandat dans un contexte bien différent de celui de 2017. Il y a cinq ans, sa vigueur juvénile et sa fraîcheur qui lui donnaient une majorité absolue ont disparu lors des élections législatives qui ont suivi. Rien n’indique qu’il tentera de reprendre le contrôle de l’Assemblée nationale cette fois-ci.

En France, désormais divisée en trois blocs – le bloc libéral d’Emmanuel Macron, le bloc nationaliste de Marine Le Pen et le bloc de la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon – 56% de Français Espérons que les élections législatives du 12 au 19 juin aboutiront à la cohabitation selon un sondage de notre partenaire Ipsos-Sopra Steria.

« Le troisième tour commence ce soir »

Les opposants politiques au président de la république ont aussi la rencontre dans leur viseur. Quelques minutes après l’annonce des résultats, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se sont précipités vers ce qu’ils ont appelé le « troisième tour » de l’élection présidentielle.

« Cette course n’est pas totalement jouée », a déclaré Marine Le Pen devant ses supporters. « Ce soir nous allons mener une grande bataille électorale pour les législatives, et je mènerai cette bataille avec tous ceux qui auront le courage de s’opposer à Emmanuel Macron au second tour (…) », soulignant « Le score historique de ce soir met notre camp en bonne forme pour obtenir beaucoup de répétitions en juin prochain. »

 

« Mes pensées se tournent vers les futures victimes de cette situation, les personnes épuisées qui partent à la retraite au bout de trois ans, les personnes qui sont à court d’argent et ne verront pas le prix dissuadé, les personnes qui comprennent le crime de l’inaction écologique de Monsieur Macron », Jean- Listes de Luy C. Mélenchon. « Ne vous laissez pas démissionner », leur a-t-il dit. « En agissant franchement et à grande échelle, la démocratie peut nous donner les moyens de changer à nouveau de cap. Le troisième tour commence ce soir. »

Pour juguler les colères et les mécontentements, Emmanuel Macron a promis une « ère nouvelle » qui « ne serait pas une continuité des quinquennats qui s’achèvent, mais une invention collective des modalités de rétablissement ». Le chef de l’Etat dispose désormais de sept semaines pour convaincre le parlement de voter.

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