De la même manière que le Chef de l’Etat semble tenir fermement à préserver sa position à la tête de l’Etat, l’opposition radicale a l’air plus que jamais décidée à en découdre avec le pouvoir du Président Macky Sall. Ainsi que le promettait Khalifa Ababacar Sall tout dernièrement, l’opposition compte bel et bien chauffer la rue, le vendredi 3 juin 2022 de 15 h à 19 h partant de la place de l’Indépendance. Ainsi, la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), qui déclare la guerre, cherche aussi à défier le Président Sall, réputé plus en clin aux réactions dans les épreuves de force sur la légalité.
La messe semble dite ! Le rejet des listes électorales et l’épineux système de parrainage aux mille et une suspicions n’ont fait qu’infester un climat politique déjà assez houleux, dans son lot de bravades et de supputations. En effet, la Direction Générale des Elections (Dge) n’est pas épargnée par la coalition Yaw, qui l’accuse ouvertement de parti–pris. Ainsi, seul le combat frontal contre le pouvoir en place leur paraît salutaire pour obtenir gain de cause. En termes clairs et concis, Ousmane Sonko et Cie sont résolus à imposer au Chef de l’Etat un rapport de forces.
Dès lors, la conjoncture assez difficile de crise générale, avec les défiances ou fuites en avant notées ça et là autour du mandat de trop, fait décider l’opposition de poser des actes forts, ce en faisant dans la menace de perturber le processus électoral au cas où leur liste de Dakar (Yaw) serait invalidée «injustement».
Rappelons que le verdict rendu par les sept Sages du Conseil constitutionnel n’ont fait qu’attiser le feu, dans la mesure où l’opposition y voit une posture partisane en faveur de Benno Bokk Yaakaar (Bby) et une administration qui n’a d’yeux que la satisfaction du chef, le Président Macky Sall.