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Plusieurs milliers de manifestants anti-Trump à New York



De Robert de Niro à Cher en passant par Michael Moore et Alec Baldwin, une brochette de célébrités a manifesté jeudi soir avec des milliers de New-Yorkais, appelés à se mobiliser contre Donald Trump à la veille de son investiture à Washington.

«Quoi qu’il arrive, nous Américains, nous New-Yorkais, nous patriotes, resterons unis pour nos droits et pour les droits de nos concitoyens», a lancé depuis une tribune Robert de Niro à la foule qui occupait l’avenue bordant Central Park jusqu’à Columbus Circle, où se dresse la tour du Trump International Hotel.

«Va-t-on avoir 100 jours de résistance? Formidable!», a déclaré avec son ironie habituelle l’acteur Alec Baldwin, devenu en quelques semaines le plus célèbre caricaturiste du nouveau président américain. Il l’imite en effet chaque semaine dans la célèbre émission télévisée Saturday Night Live, ce qui lui a valu des tweets rageurs du président-élu.

Donald Trump «n’a pas de mandat», a affirmé pour sa part le réalisateur Michael Moore, sa célèbre casquette de baseball vissée sur le crâne. «Nous sommes la majorité. N’abandonnez pas, je n’abandonnerai pas!», a-t-il ajouté, assurant que M. Trump «ne durera pas quatre ans».

M. Trump a obtenu moins de voix que sa rivale démocrate Hillary Clinton à l’élection présidentielle, mais il l’a largement battue au nombre des grands électeurs, qui est ce qui détermine la victoire dans le système américain.

L’investiture de «demain n’est pas la fin, c’est un début (…) nous allons nous battre ensemble!», a affirmé le maire démocrate de New York, Bill de Blasio, candidat à sa propre réélection en novembre.

«Trump aime à dire qu’il a bâti un mouvement: maintenant c’est à nous de bâtir un mouvement, cela commence ce soir et dans tout le pays», a-t-il poursuivi, en citant la santé, le changement climatique ou la défense des sans-papiers parmi les batailles à mener.

La foule – beaucoup d’habitants de Manhattan bien mis, visiblement d’un certain niveau social – applaudissait volontiers, dans une ambiance décontractée, avec un enthousiasme particulier pour De Niro, l’anti-héros de Taxi Driver (1976) que Bill de Blasio a qualifié de «très grand New-Yorkais».

Robert De Niro... (Afp) - Image 2.0

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Robert De Niro

AFP

Michael Moore... (Afp) - Image 2.1

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Michael Moore

AFP

«Ne pas rester immobiles» 

Au milieu de la foule se dressaient de nombreuses pancartes avertissant contre les dangers supposés de l’administration Trump.

«Résistez», disait l’une, «Battez-vous chaque jour contre Trump», disait une autre, ou encore «L’humanité contre Trump».

«Nous sommes ici parce que nous sentons que nous allons perdre tous les acquis des 50 dernières années: les droits civiques, la liberté d’expression, le droit à la santé, les droits des femmes, les droits des homosexuels, et j’en passe», a déclaré Carol Bay, psychothérapeute, venue avec sa femme Margot.

Cette manifestation «est le symbole que les gens ne vont pas rester immobiles et laisser (les républicains) faire ce qu’ils veulent», a estimé Patrick Mavros, un designer du chic quartier de l’Upper West Side. «Nous allons observer et les mettre face à leurs responsabilités».

Selon l’analyste politique Sam Abrams, professeur au Sarah Lawrence College de New York, la métropole américaine, qui a voté à 80% pour Hillary Clinton, pourrait devenir l’une des principales plateformes d’opposition au nouveau président américain.

La rumeur ne cesse d’enfler qui verrait Hillary Clinton briguer la mairie de New York pour prendre la tête de l’opposition au nouveau locataire de la Maison Blanche, même si l’ex-secrétaire d’État n’en a elle-même jamais parlé.

Dès après l’élection, Bill de Blasio avait rencontré Donald Trump pour l’avertir que New York défendrait sa tradition d’accueil des immigrés face à ses menaces d’expulsions de plusieurs millions d’entre eux.

Et le ministre de la Justice de l’État de New York a indiqué jeudi qu’il fournirait des conseils juridiques à toutes les municipalités de l’État pour qu’elles puissent entraver les éventuels efforts d’expulsions des autorités fédérales de l’immigration.

«Du vrai changement».

Plus tôt jeudi, à Washington, Donald Trump s’est dit persuadé de pouvoir unifier le pays et a promis de le rendre meilleur pour tous.

Le républicain s’est adressé à ses partisans à la fin d’un concert organisé au pied du Lincoln Memorial. Il s’y trouvait avec sa femme Melania, ses enfants et ses petits-enfants.

Il a affirmé qu’il avait été élu à la Maison-Blanche parce que les Américains voulaient «du vrai changement».

«Il n’y a jamais eu de mouvement comme celui-ci dans le monde, a-t-il dit. C’est quelque chose de vraiment spécial.»

Le président désigné a aussi affirmé que la journée de son investiture, vendredi, serait «magnifique».

La conseillère du futur président, Kellyanne Conway, a indiqué que dans son discours inaugural, M. Trump se présenterait comme «un homme d’action qui veut unifier le pays». Elle a précisé qu’il prononcerait un discours «élégant, beau, puissant et bref».

Pressée de donner plus de détails à ce sujet, Mme Conway a seulement dit que le discours serait court, soulignant que M. Trump est «un homme d’action et non de paroles».

Selon Mme Conway, l’allocution inaugurale de M. Trump s’inspirera de discours prononcés par les présidents Abraham Lincoln et John F. Kennedy.

– Avec l’Associated Press

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