« C’est Papa Wemba qui a détruit la jeunesse congolaise », selon Marcello Tunasi

Le pasteur congolais Marcello Tunasi, réputé pour ses prises de parole engagées, a récemment exprimé sa préoccupation concernant la moralité de la jeunesse en République Démocratique du Congo (RDC). Dans un discours sans détours, il a pointé du doigt certains artistes congolais, parmi lesquels Papa Wemba et King Kester Emeneya, décédés depuis quelques années.

Selon lui, ces artistes auraient joué un rôle préjudiciable dans la dégradation des valeurs morales de la jeunesse congolaise. Dans cet article, nous examinons les déclarations du pasteur Tunasi et la question de la dépravation morale en RDC.

Responsabilité des artistes évoquée par Marcello Tunasi

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Le pasteur Marcello Tunasi n’a pas hésité à affirmer que Papa Wemba était l’un des responsables de la détérioration de la jeunesse congolaise. Il a également critiqué King Kester Emeneya en remettant en question ses compétences musicales, tout en soulignant son influence négative. Selon le pasteur, King Kester Emeneya aurait montré aux Congolais comment tenir des propos offensants à la télévision, contribuant ainsi à une culture de l’irrespect.

‘’…C’est Papa Wemba qui a détruit la jeunesse congolaise, King Kester Emeneya ne savait même pas chanter mais se disait être le meilleur musicien congolais. Il a montré aux congolais comment insulter à la télévision…’’.

Dépravation morale en RDC

Les remarques du pasteur Marcello Tunasi ne sont pas isolées. Au cours des vingt dernières années, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer la dégradation de la morale au sein de la jeunesse africaine, et en particulier en RDC. Les chorégraphies suggestives des artistes ont régulièrement fait l’objet de critiques dans les médias congolais.

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En juillet 2005, bien avant les déclarations du pasteur Tunasi, le pasteur Ndondoboni, représentant du « Club des potes de Jésus », avait déjà alerté l’opinion publique sur diverses problématiques, dont les injures, les conflits entre jeunes et parents, ainsi que les avortements clandestins qui sévissaient à Kinshasa, la capitale de la RDC.