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Ouverture du procès des manifestants soudanais accusés d’avoir tué un policier

Le procès de quatre manifestants soudanais accusés d’avoir tué un policier s’est ouvert dimanche à Khartoum au milieu de manifestations anti-militaires et d’une forte présence policière.

Les quatre hommes, accusés d’avoir poignardé mortellement un brigadier général de la police en janvier, ont été vus par un témoin de Reuters entrant dans la salle d’audience de Khartoum, levant les poings et faisant des signes de victoire.
Les accusés, devenus des emblèmes du mouvement de contestation anti-militaire, nient les accusations.
Les forces de sécurité ont fréquemment détenu des politiciens de l’opposition et des personnalités liées au mouvement de protestation depuis qu’un coup d’État a mis fin à un accord de partage du pouvoir entre militaires et civils en octobre. Les avocats disent que des dizaines sont toujours en détention.
Dimanche, un organe de sécurité rattaché au conseil au pouvoir du Soudan a recommandé de lever une loi d’urgence imposée après le coup d’État et de libérer les personnes arrêtées en vertu de celle-ci.
Le conseil au pouvoir a déclaré que cette décision visait à créer les conditions du dialogue. Les efforts pour sortir de l’impasse entre l’armée et ses opposants ont jusqu’à présent peu progressé.
Les proches et les avocats des hommes dont le procès a débuté dimanche ont accusé les autorités d’avoir torturé au moins l’un d’entre eux, connu sous son surnom de Tupac.
La police n’a pas pu être jointe pour commenter, tandis que les chefs militaires nient les accusations.
Abdelazim Hassan, membre de l’équipe juridique représentant les hommes, a déclaré que le juge chargé de l’affaire avait ordonné que les hommes subissent un examen médical.
Les chefs militaires soudanais ont déclaré que les hommes sont soumis aux procédures pénales normales.
Il y a eu des manifestations de masse hebdomadaires contre le coup d’État, qui a mis fin à deux ans de partage du pouvoir après l’éviction d’Omar al-Bashir. L’armée dit être intervenue à cause de la paralysie politique pour « corriger » la transition.
Deux manifestants ont été tués samedi par les forces de sécurité lors de manifestations à la périphérie de Khartoum, ont indiqué des médecins, portant à 98 le nombre de personnes décédées lors des manifestations.

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