Le gouvernement burkinabé a invité les forces sabres (soldats français) présentes sur son territoire à le quitter. Sauf que contre toute attente, le gouvernement de la transition a fait part de son désir de ne pas faire recours aux mercenaires russes.

La responsable de la diplomatie du Bµrkina Faso, Olivia Rouamba, a réfuté, ce lundi 23 janvier 2023, les rumeurs qui évoquent un lien entre les autorités de la Transition et le groupe paramilitaire privée russe, Wagner.

« Nous avons foi à la solution endogène pour contrer l’insécurité », a déclaré la ministre avant d’ajouter que « nos Forces de défense et de sécurité et nos Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) que nous avons recrutés sont le Wagner du Burkina Faso ».

Olivia Rouamba a fait cette déclaration lors d’une séance de travail avec l’envoyé spécial de la République Tchèque pour le Sahel, Thomas Ulicny. La séance s’était tenue à Ouagadougou ce lundi.

Selon l’APA, des sources concordantes ont fait mention de la présence de certaines personnes parlant le russe à Ouagadougou. Ces derniers ont été présentés comme des « éléments de Wagner ».

Mais, il faut noter que les autorités de la transition ont toujours nié la signature d’un accord entre eux et le groupe paramilitaire russe.

C’est même ce qui a créé des tensions entre le Ghana et le Burkina, lorsque le président Ghanéen Nana Akufo-Addo a affirmé que les mercenaires de Wagner ont été déployés dans le sud du pays, en échange d’une mine industrielle.

Pour l’instant, aucun accord n’a été signé et n’est envisagé à en croire les propos de la ministre en charge de la diplomatie.