Max Gradel, ancien capitaine de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, a récemment évoqué les difficultés auxquelles il a été confronté au cours de ses premières années, notamment la résistance de son père à ses aspirations footballistiques.
La peur d’un père : la route non désirée
Le père de Gradel avait de fortes réserves quant à la pratique du football par son fils, en particulier dans la rue. Il craignait que le sport n’expose Max à de mauvaises influences, ce qui pourrait le conduire à la délinquance. Au lieu de cela, il voulait que Max se concentre uniquement sur ses études, estimant que l’éducation était la voie la plus sûre.
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Le jeune Max Gradel était souvent confronté à de sévères punitions pour avoir suivi sa passion. « Chaque fois que je jouais au football, quand mon père me voyait ou entendait parler de cela, j’étais puni« , se souvient Max Gradel. Les punitions étaient sévères, allant des coups sur les doigts à l’enfermement dans sa chambre. Parfois, après être rentré à la maison après un match, son père le punissait avec une petite ceinture.
Une passion inébranlable pour le football
Malgré les conséquences difficiles de cette situation, l’amour de Gradel pour le football était inébranlable. « C’était plus fort que moi », a-t-il admis. Peu importe la punition qui l’attendait à la maison, il ne pouvait pas résister à l’envie de jouer.
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Ces premières expériences, bien que difficiles, ont contribué à façonner le caractère de Gradel. Elles lui ont appris l’importance de prendre des décisions difficiles et de comprendre ce qui comptait vraiment pour lui.
« J’ai réalisé que j’étais prêt à mourir pour le football et que rien ne me détournerait de ma passion », a-t-il déclaré.