Plusieurs mois avant la procédure de destitution, M. Trump avait bloqué 391 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine.

Peu de temps après, M. Trump a demandé au président ukrainien nouvellement élu, Volodymyr Zelensky, d’enquêter sur des allégations de corruption discréditées impliquant Joseph R. Biden Jr., alors le challenger démocrate le plus probable de M. Trump.
En conséquence, M. Trump a été accusé d’avoir illégalement demandé à une entité étrangère – l’Ukraine – d’intervenir dans le système politique américain, et d’avoir changé la politique de l’État pour l’aider personnellement.

Le vote de destitution a été adopté, mais M. Trump a été acquitté des accusations portées au Sénat.
L’Ukraine a également été au cœur d’un scandale impliquant l’ancien directeur de campagne de M. Trump, Paul Manafort.

En 2018, M. Manafort a été emprisonné pour avoir dissimulé plus de 30 millions de dollars d’honoraires de conseil qu’il a reçus d’oligarques ukrainiens et de responsables gouvernementaux pour promouvoir la fortune politique de Viktor Ianoukovitch, le président ukrainien pro-russe évincé lors du soulèvement de 2014.

M. Manafort a conseillé M. Ianoukovitch entre 2006 et 2014, avant que ce dernier ne s’enfuie en Russie, et avant que M. Manafort ne commence à travailler pour M. Trump.