Six personnes ont été tuées dans un attentat suicide dans la ville de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, samedi soir.

Il s’agit d’un kamikaze affilié aux forces démocratiques alliées (ADF) qui s’est fait exploser devant un bar.

Dans la nuit du samedi 25 décembre, un meurtre a eu lieu dans la ville de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo. Six personnes ont été tuées dans un attentat suicide à l’entrée d’un bar très fréquenté de la ville. Le général de brigade Sylvain Eckenger, porte-parole du chef militaire du Nord-Kivu, a déclaré dans un communiqué :

« Le kamikaze, empêché par les vigiles d’accéder au bar bondé de clients, a activé la bombe à l’entrée » et a attribué l’attaque à l’ADF.

« Il y a eu une explosion à la bombe vers 20h. Un homme s’est fait exploser à l’approche d’un bar. Il s’est tué lui-même avec 5 autres », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC).

Il a ajouté que parmi les victimes figuraient « un capitaine des forces armées congolaises, ses deux filles et un couple qui festoyait ». Par ailleurs, « une dizaine de blessés dont deux bourgmestres adjoints » ont également été dénombrés.

Depuis juin, les Forces démocratiques alliées (ADF) ont intensifié les attentats à la bombe dans la région. Le 27 juin, un autre membre du mouvement a fait exploser une bombe artisanale dans l’église catholique.

A la veille de cette attaque, un autre engin a explosé près d’une station-service de la même ville.

Afin de mettre fin aux activités radicales de cette organisation rebelle qui a semé les activités terroristes au Nord-Kivu et en Ituri, le président congolais Félix Tshisekedi a déclaré en mai dernier que ces deux provinces étaient en état de siège.

En novembre, il a autorisé l’armée ougandaise à entrer dans Beni et à mener des opérations conjointes avec l’armée congolaise.