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L’Espagne cherche à se réconcilier avec le Maroc



La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez, a affirmé que son gouvernement est disposé à examiner toute solution proposée par le royaume chérifien pour le règlement de la question du Sahara Occidental. « Discrétion » et « prudence » sont entre autres, les nouveaux mots ajoutés au langage de la diplomatie espagnole dont la cheffe tente de regagner la « confiance » du Maroc.

Après plusieurs mois de tensions diplomatiques, surtout en raison de l’hospitalisation du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, sous une fausse identité à Logroño, l’Espagne semble chercher à se réconcilier avec le Maroc. La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez, a affirmé que son gouvernement est disposé à examiner toute solution proposée par le royaume chérifien pour le règlement de la question du Sahara Occidental.

« Nous allons travailler à créer un espace de confiance à partir duquel la relation pourra être rétablie. Cela demande une grande prudence de ma part », a-t-elle reconnu dans une interview accordée à Lavanguardia. Arancha Gonzalez ne s’est pas attardée sur les voies et moyens pour parvenir à gagner la confiance du Maroc. « J’ai peur d’être un peu ennuyeuse dans cette interview. Discrétion et prudence pour instaurer la confiance », a-t-elle répété. Une même position adoptée, il y a quelques jours, lors d’une interview à la Radio Cadena Ser. « Nous allons désamorcer la tension avec le Maroc avec discrétion et peu de bruit », avait-elle précisé.

« Nous comprenons parfaitement que le Maroc a une grande sensibilité sur cette question. Nous voulons une solution négociée dans le cadre des Nations Unies. Dans ce cadre, nous sommes prêts à considérer toute solution que le Maroc propose, sachant qu’il n’appartient pas à l’Espagne de servir de médiateur, puisque ce rôle doit être joué par les Nations Unies », a-t-elle ajouté.

Accusée par l’opposition et une partie des médias ibériques d’être la principale responsable de l’accueil de Brahim Ghali, la ministre espagnole des Affaires étrangères a bien défendu sa position. « Je suis aussi ferme dans mes convictions. Je ne les change pas facilement. Lorsque j’ai pris mes fonctions de ministre des Affaires étrangères, j’ai promis deux choses. J’ai promis de défendre les intérêts de notre pays et j’ai promis de représenter les valeurs de la société espagnole », a-t-elle indiqué.

La cheffe de la diplomatie espagnole a maintes fois justifié que l’hospitalisation de Ghali à Logroño a obéi à des « raisons humanitaires ».

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