Au Kenya, cinq suspects ont comparu devant le tribunal lundi, accusés d’être impliqués dans la mort d’un éminent militant LGBTQ .

Le corps d’Edwin Kiprotich Kipruto , populairement connu sous le nom d’ Edwin Chiloba , 25 ans , a été retrouvé la semaine dernière enfermé dans une boîte en métal au bord d’une route dans l’ouest du Kenya.

La famille de la victime veut que justice soit faite.

« Nous n’en savons rien. Notre enfant a été assassiné, nous ne voulons que justice et rien de plus et gentiment laissons son âme reposer en paix », a déclaré Gaudensia Tanui , cousine de la victime.

Selon la Commission nationale des droits de l’homme du Kenya, la mort de Chiloba fait suite aux meurtres non résolus de plusieurs autres défenseurs des droits des minorités sexuelles. L’autorité cite les cas de Sheila Lumumba, Erica Chandra et Joash Mosoti.

« C’était une personne calme qui n’a jamais eu de problèmes avec les gens et je suis sûr qu’il n’a jamais fait de mal à ses assassins car il n’a jamais fait de mal à personne de toute sa vie. Je lui ai seulement dit au revoir et lui ai demandé de reposer en paix. Nous t’aimions mais ton ennemi t’a détruit, mais Dieu nous y aidera », a déploré Gladys Kiptoo , une autre proche d’ Edwin Chiloba .

Au Kenya , l’homosexualité reste un crime passible de peines allant jusqu’à 14 ans d’ emprisonnement .