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Les canicules en Europe et aux États-Unis n’auraient été « quasiment impossibles » sans le réchauffement climatique, affirment les scientifiques. Selon une étude récente, le lien entre les vagues de chaleur extrêmes et le changement climatique est devenu de plus en plus évident ces dernières années.

Les chercheurs ont examiné les données météorologiques et climatiques des dernières décennies pour comprendre comment le réchauffement climatique a influencé les canicules. Leurs résultats révèlent que les températures records observées pendant ces périodes de chaleur extrême sont directement liées au changement climatique provoqué par l’activité humaine.

En Europe, par exemple, la canicule de l’été 2019, qui a battu de nombreux records de températures, aurait été « quasiment impossible » sans le réchauffement climatique, selon les chercheurs. Ils affirment que la probabilité d’une telle canicule aurait été extrêmement faible sans l’influence du changement climatique.

Aux États-Unis également, les scientifiques constatent un lien étroit entre les canicules intenses et le réchauffement climatique. Ils soulignent que les températures extrêmes observées lors des récentes vagues de chaleur en Californie, dans le Midwest et dans d’autres régions auraient été encore plus rares sans l’impact du changement climatique.

Ces conclusions ont des implications majeures pour l’avenir, car elles suggèrent que les canicules deviendront de plus en plus fréquentes et sévères à mesure que le réchauffement climatique se poursuivra. Les chercheurs soulignent que cela aura un impact significatif sur la santé des populations, l’agriculture, la disponibilité de l’eau et d’autres aspects de la vie quotidienne.

Face à cette réalité, les experts appellent à une action urgente pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter ainsi le réchauffement climatique. Ils soulignent également la nécessité de s’adapter aux changements inévitables en mettant en place des mesures d’atténuation et d’adaptation, telles que la construction de structures résistantes à la chaleur et la mise en place de systèmes d’alerte précoce.

En conclusion, il est de plus en plus clair que les canicules en Europe et aux États-Unis ne sont plus simplement des événements naturels, mais sont directement influencées par le réchauffement climatique causé par l’activité humaine. Si nous ne prenons pas des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique, ces canicules deviendront de plus en plus courantes et dangereuses dans les années à venir.

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