Au sein du show-biz, il répondait au nom de Christy Joe, mais à l’état civil, il était Christian Gnangra Agodio. Bien que restant dans l’ombre, Christy Joe a joué un rôle crucial dans l’émergence du Zouglou au milieu des années 80, bien avant que le genre ne connaisse son apogée avec « Gbôklo Koffi » de Didier Bilé en 1990.
Aujourd’hui, nous rendons hommage à ce personnage méconnu du grand public, dont la contribution au mouvement musical phare de la Cöte d’Ivoire est indéniable.
Le pionnier du Zouglou
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Christy Joe, qui résidait à Abidjan Riviera ces dernières années, s’est éteint récemment. Dans une correspondance vidéo en provenance de France, Bruno Porquet, également connu sous le nom d’Opoku N’ti, a révélé des pans méconnus de l’histoire de ce genre musical. En plus de son rôle de rassembleur, Christy Joe était l’un des gardiens du langage Zouglou.
L’héritage du Zouglou
En parlant de Christy Joe, on ne peut pas ignorer les grands noms des débuts du mouvement. Parmi eux, Opoku N’ti lui-même, le commissaire Waka, et le vénérable Amédée préparent actuellement des obsèques dignes de ce monument de l’ombre du mouvement. L’héritage de Christy Joe est une partie indélébile de l’histoire de la musique ivoirienne.
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Bien que méconnu du grand public, Christy Joe, alias Christian Gnangra Agodio, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du Zouglou. Son rôle de pionnier et de gardien du langage de ce mouvement musical a contribué à façonner ce genre musical qui a finalement conquis les cœurs de millions de fans en Côte d’Ivoire et au-delà.
En rendant hommage à Christy Joe, nous honorons l’héritage musical qu’il a laissé derrière lui.