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Edito-Le Sénégal ou la confirmation d’une vitrine démocratique en Afrique



L’élection est l’occasion offerte au peuple de faire d’une pierre deux coups : accomplir une devoir civique et élire, par leurs suffrages, gouvernants et représentants. Ainsi, que ce soit le Chef de l’Etat, porté à la magistrature suprême, ou les Honorable-députés qui siégeront à la représentation nationale, l’Assemblée nationale, le vote des citoyens est inévitablement requis. D’ailleurs, cet état de fait permet de mieux comprendre tout le sens du principe sacrosaint «Gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple».
De l’éclosion d’une démocratie à l’épreuve de remous politiques
Au sortir des Législatives du 31 juillet 2022, le Sénégal a encore confirmé sa stature de vitrine démocratique en Afrique, malgré toutes les craintes nourries par nombre d’observateurs à la veille de la proclamation des résultats. Comment en est-on arrivé là ? Procédons à un bref rappel historique !
Le 19 mars 2000, les Sénégalais unis comme un seul homme, mettent fin à l’issue d’un second tour au régime socialiste qui aura gouverné le pays depuis 1960. C’est alors la 1ère alternance démocratique au Sénégal. Ce jour–là, l’opposant historique Abdoulaye WADE, après avoir croisé le fer pendant 26 ans avec Léopold Sédar SENGHOR et son dauphin Abdou DIOUF, triomphe d’un système politique qui a régenté et façonné le modèle politique sénégalais pendant presque 50 ans. C’est dans la matinée du 20 mars 2000 que le Président Abdou DIOUF délivra tout un peuple en reconnaissant la victoire de son challenger Abdoulaye WADE et en le félicitant par un coup de fil, un soulagement pour les Sénégalais qui, jusque-là, étaient habitués à des lendemains électoraux troubles comme en 1988 et 1993 avec l’assassinat du Vice–président du Conseil constitutionnel d’alors, Me Babacar SEYE. Dans le monde entier, on avait salué la grandeur de l’ancien Président Abdou DIOUF et l’exemplarité sénégalaise en matière de transition démocratique pacifique. Quelques semaines à peine après le coup d’Etat militaire en Côte d’Ivoire, cette alternance politique réconciliait l’Afrique avec le vie démocratique. Le Sénégal justifiait alors son titre de vitrine démocratique de l’Afrique.
Le peuple sénégalais debout pour la pérennisation du jeu démocratique
En 2011, le Président Abdoulaye WADE avait estimé être en mesure de briguer un 3ème mandat au moment où nombreux étaient ses concitoyens et autres observateurs qui jugeaient sa 3ème candidature anticonstitutionnelle. Rien n’y fit ! C’est ainsi qu’un certain 23 juin 2011, le peuple sénégalais s’est catégoriquement opposé au vote du quart bloquant ou ticket présidentiel soumis à l’Assemblée nationale et qui aurait permis d’élire un Vice–Président de la République avec 25% des suffrages exprimés à la présidentielle. En effet, l’idée d’une dévolution monarchique du pouvoir à son fils Karim WADE, leadeur de la Génération du Concret, avait requinqué le peuple. Finalement, Me Abdoulaye WADE avait entendu et respecté la voix du peuple. Plus tard, l’alternance sera alternée à l’issue du second tour de l’élection présidentielle de 2012 et Abdoulaye WADE félicitera son challenger Macky SALL.
Que de chemin parcouru ! Que de remous politiques surmontés !
Des emprisonnements de Karim WADE et Khalifa Ababacar SALL à la libération assortie d’un placement sous contrôle judiciaire d’Ousmane SONKO, le Sénégal a surmonté des tensions politiques qui auraient pu engendrer le pire dans d’autres contrées de la région ouest-africaine. Pour rappel, les événements de mars 2021, suite à l’arrestation du leadeur de Pastef/Les Patriotes Ousmane SONKO, pourraient être classés parmi les moments les sombres de la marche de notre démocratie, somme toute glorieuse. Des suites de l’appel solennel de chefs religieux qui, au cours d’un point de presse, calmaient le jeu et rassuraient les voix discordantes, Ousmane SONKO était élargi de taule et Monsieur le Président de la République Macky SALL avait joué la carte de l’apaisement en prononçant un discours mémorable.
De la fiabilité d’un fichier électoral malgré mille et une contestations
Défiance ou fuite en avant ? C’est selon. A la veille de chaque élection ou consultation populaire, l’on se rend compte que l’opposition a tendance à «jeter du sable dans le couscous» en remettant au goût du jour la question de la fiabilité du fichier électoral. Ainsi, la confiance entre acteurs est quasiment inexistante, car si la majorité présidentielle redoute des lendemains électoraux mouvementés, l’opposition se montre assez rétive pour ce qui de la fiabilité du fichier électoral, qu’elle dit très souvent ne même pas détenir. Cependant, en dépit de toute une kyrielle de contestations concernant le fichier électoral, force est de reconnaître que c’est le même fichier qui a permis à l’opposition significative, sous la bannière de Yewwi Askan Wi, de faire des résultats très satisfaisants lors des Locales de janvier 2022. Par dessus le marché, les élections législatives du dimanche 31 juillet 2022 pour élire les 165 Honorable-députés de la 14ème législature ont permis, avec le même fichier électoral, de mettre quasiment dos-à-dos l’opposition réunie (YAW-Wallu Sénégal) et Benno Bokk Yaakaar (BBY) –à l’exception de 2 listes (Naataangué Askan Wi et Aar Sénégal)–.
Pour ainsi dire que c’est le même fichier électoral qui avait permis au Chef de l’Etat, Monsieur le Président de la République Macky SALL, de rempiler en 2019 à la tête du pays avec 58% au premier tour, qui aura permis à l’opposition de faire de brillants résultats au Locales de janvier 2022. De fraîche date, si l’inter–coalition Yewwi Askan Wi–Wallu Sénégal a pu faire cette percée historique au soir du 31 juillet 2022 avec pas moins de 80 Honorable-députés sur 165 possibles, cela est dû sans doute à la fiabilité du fichier électoral. D’ailleurs la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), qui en avait obtenu 127 lors de la 13ème législature, ne se retrouve qu’avec 82 Honorable-députés même si le jeu des alliances au sein de l’Hémicycle est loin de révéler tous ses secrets.
Au total, disons qu’à l’instar des grandes démocraties vieilles de plusieurs siècles, le Sénégal offre l’image d’une démocratie qui, malgré sa jeunesse, reste forte et résolument tournée vers des lendemains enchanteurs.
 
 
 
 

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