En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Le président sud-africain Ramaphosa risque d’être destitué



Le gouvernement sud-africain a annoncé qu’il prendrait des mesures contre le président du pays. Il risque même la destitution dans une affaire de plusieurs millions de dollars.

Le président Cyril Ramaphosa « a peut-être commis » des violations et des inconduites, a conclu une commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’affaire de cambriolage dans un rapport publié mercredi soir.

Le Congrès national africain (ANC) au pouvoir se réunit à la mi-décembre pour choisir son prochain président. Celui qui sortira vainqueur deviendra chef de l’État s’il gagne les élections en 2024.

Le président s’accroche désormais à la décision du parlement, qui se réunit mardi en session extraordinaire pour examiner les recommandations du rapport. Il pourrait le conduire à engager un processus de vote pour destituer le chef de l’Etat de ses fonctions.

Ce processus, aurait cependant peu de chances d’aboutir, l’ANC de Cyril Ramaphosa détenant une majorité confortable au parlement. Néanmoins, rien n’est joué d’avance car au sein de son parti tout comme dans l’opposition, des appels à la démission sont faits.

Lire aussi : Iran : Un homme se fait tuer pour avoir célébré la défaite de son pays face aux Etats-Unis

Les sessions au parlement de ces derniers mois ont été houleuses pour Cyril Ramaphosa, qui a été attaqué pour des soupçons d’actes répréhensibles.

L’affaire remonte à 2020. En effet, des cambrioleurs ont fait irruption dans l’une de ses propriétés de luxe. Des liasses de billets ont été retrouvées sous les coussins d’un canapé.

Le chef de l’Etat est accusé de n’avoir signalé l’incident ni à la police ni au fisc.

Ramaphosa « nie catégoriquement » avoir fait quoi que ce soit de mal.  Selon lui, un homme d’affaires soudanais a acheté des buffles de son domaine où il élève du gibier et du bétail dans le nord-est du pays. « Il a choisi ceux qui lui plaisaient et a payé la somme de 580 000 dollars en espèces », a expliqué le président.

L’argent a été caché « sous les coussins d’un canapé dans une pièce peu utilisée », par un employé qui considérait cela comme une cachette plus sûre que le coffre-fort de la propriété.

Cyril Ramaphosa fait également l’objet d’une enquête criminelle par l’unité d’élite Hawks de la police sud-africaine.

 

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?

Enquêtes, interviews, analyses…

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !