Le Malawi et le Nigeria restreignent les voyages officiels

Dans une tentative de relancer l’économie, les dirigeants africains adoptent des mesures drastiques pour réduire les dépenses gouvernementales liées aux voyages officiels. Lazarus Chakwera, président du Malawi, a pris une mesure radicale en interdisant tout voyage à l’étranger aux responsables gouvernementaux, y compris lui-même.

De manière similaire mais plus poussée, le président nigérian Bola Tinubu a ordonné une réduction significative des accompagnateurs officiels lors des voyages officiels et internationaux. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un vaste exercice de réduction des coûts visant l’ensemble du gouvernement fédéral du Nigeria, ainsi que les bureaux présidentiels et vice-présidentiels.

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Selon le porte-parole présidentiel Ajuri Ngelale, le président Tinubu ne sera plus accompagné de plus de 20 personnes lors de voyages à l’étranger. Les déplacements de la Première dame et du vice-président seront limités à cinq personnes, et pour les déplacements locaux, l’entourage présidentiel sera réduit à 25 personnes, celui du vice-président à 15 et celui de la Première dame à 10. Les ministres pourront être accompagnés d’un maximum de quatre membres du personnel lors de leurs voyages à l’étranger.

Par ailleurs, le président Tinubu a également décidé que le personnel de sécurité lors de ses déplacements à travers les États sera désormais issu des agences de sécurité respectives de ces États. Cette mesure vise à réduire les coûts liés aux délégations de sécurité massives accompagnant le président depuis Abuja.

Depuis son accession à la présidence en mai 2023, Tinubu a effectué des voyages dans 10 pays, passant 55 jours à l’étranger. Cette décision intervient dans le cadre d’une stratégie visant à apporter une gestion plus prudente des ressources publiques et à rationaliser les coûts gouvernementaux.

Ces initiatives, bien que radicales, démontrent l’engagement des dirigeants africains à garantir une utilisation judicieuse des fonds publics et à promouvoir une gouvernance responsable pour le bien-être de leur peuple.