Le président ghanéen a lancé un appel mardi à l’unité des dirigeants africains pour exiger des réparations pour les conséquences de l’esclavage transatlantique et de l’ère coloniale. Bien que certains dirigeants occidentaux aient récemment reconnu les torts de l’ère coloniale et que des restitutions d’objets africains volés aient commencé, l’idée de réparations financières pour les dommages causés par le commerce des esclaves reste floue.

Akufo-Addo a insisté sur la nécessité de réparations financières, soulignant que « aucune somme ne peut réparer les dommages causés par la traite transatlantique des esclaves et ses conséquences. » Il a utilisé son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies cette année pour imposer une plus grande reconnaissance de l’impact de l’exploitation coloniale.

Le président ghanéen a déclaré lors d’une conférence sur les réparations avec les dirigeants africains à Accra : « Avant même la conclusion de ces discussions sur les réparations, le continent africain tout mérite des excuses formelles de la part des nations européennes impliquées dans la traite négrière. »

Akufo-Addo a également appelé à une collaboration entre l’Afrique et les Caraïbes pour faire progresser la question des réparations, qualifiant cela de « demande valable de justice. »

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Le président des Comores et président de l’Union africaine, Azali Assoumani, a souligné que l’esclavage et le colonialisme représentent « la phase sombre de l’Afrique » et que leur impact « fait encore des ravages dans notre population. »

Alors que le débat sur les réparations pour l’esclavage continue, la restitution des trésors et des objets volés progresse. Le Nigeria rapatrie actuellement des milliers d’artefacts volés du XVIe et du XVIIIe siècle, tandis que le Bénin a inauguré une exposition de ses œuvres d’art et de ses trésors restitués par la France après deux ans de négociations.