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Laurent Gbagbo propose ses solutions contre le terrorisme



Le terrorisme fait toujours rage en Afrique et les efforts déployés par les pays concernés par ce fléau qui prend de l’ampleur ne résolvent pas vraiment la situation. La situation sécuritaire chaotique dans les pays du Sahel et en Afrique occidentale ne laisse pas Laurent Gbagbo indifférent qui a d’ailleurs pensé à un moyen pour faire face à la menace.

Laurent Gbagbo, dans une récente interview accordée à la chaîne ghanéenne Pan African Television, a proposé une solution pour mettre fin à l’insurrection islamiste. L’ancien président de la Côte d’Ivoire souhaite voir la fin du terrorisme fait rage dans le Sahel depuis plus de huit ans après avoir pris racine au Mali.

Les groupes djihadistes dans le sahel se sont agrandis avec plus de matériels militaire. Le terrorisme a donc étendu son influence vers d’autres pays malgré le fait que la France mène le combat aux côtés des pays qui subissent de plein fouet le mal. Face à la situation qui devient de plus en plus ingérable, il faut envisager d’autres solutions et l’ancien président ivoirien y a pensé.

« Je suis pour que la lutte contre le terrorisme par exemple ne soit pas une lutte particulière à un État ou à un autre. Et je ne suis pas pour qu’on regarde cette lutte-là comme étant uniquement une lutte militaire », a indiqué le président du Parti des peuples africain de Côte d’Ivoire (PPA-CI).

Laurent Gbagbo souhaite que la CEDEAO s’implique dans cette lutte anti-terroriste. Il poursuit : « Il faut que la CEDEAO se réunisse et examine les contours politiques de la solution à apporter aux problèmes du terrorisme en Afrique de l’Ouest. Politique, économique, social… Voilà autant de choses que je souhaite, mais que la CEDEAO ne fait pas ».

En réalité, il est difficile de pointer du doigt ce que l’organisation internationale a fait pour sauver les pays victimes de terrorisme, notamment les pays du Sahel où la situation est on ne peut plus inquiétante. Entre-temps, des pays tels que le Mali et le Burkina Faso avaient voulu discuter avec les groupes terroristes disposés à régler cette situation sans bain de sang.

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