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L’alliance de l’opposition tunisienne manifeste contre le président Saïed



Une foule estimée à plus de 2.000 personnes, inférieure aux attentes, a pris part dimanche à la première manifestation d’une nouvelle alliance pour s’opposer à une prise de pouvoir par le président Kais Saied.

« Nous vaincrons » et « Nous sommes unis, pas divisés », tels sont les inscriptions sur les banderoles des manifestants du Front de salut national rassemblés devant le théâtre municipal de l’avenue Bourguiba, un centre traditionnel de manifestations dans le centre de Tunis.

« Le peuple veut (…) le respect de la constitution et un retour à la démocratie », ont scandé l es manifestants.
Le vétéran de l’opposition Ahmed Nejib Chebbi a annoncé la formation de la nouvelle alliance le 26 avril pour « sauver » la Tunisie d’une crise profonde après la prise de pouvoir de Saied l’année dernière.
Chebbi, 78 ans, était un opposant de premier plan au régime du dictateur Zine el Abidine Ben Ali.
Les manifestants se sont dits déçus par les chiffres obtenus lors de la première manifestation publique de soutien à l’alliance.
« Une plus grande foule » était attendue, a déclaré Salah Tzaoui, un enseignant de 57 ans.
Saied – un ancien professeur de droit élu en 2019 au milieu de la colère publique contre la classe politique – a limogé le 25 juillet le gouvernement, suspendu le Parlement et saisi des pouvoirs étendus.

Plus tard, il s’est donné le pouvoir de gouverner et de légiférer par décret et a pris le contrôle du pouvoir judiciaire.
« Il veut gouverner seul. Ce n’est pas possible. Je suis là pour mes enfants et petits-enfants », a estimé Tzaoui à l’AFP.
Le Front de salut national comprend cinq partis politiques, dont l’ennemi juré de Saied, le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, ainsi que cinq groupes de la société civile impliquant des personnalités politiques indépendantes.
La prise de pouvoir initiale de Saied a été bien accueillie par de nombreux Tunisiens fatigués du système politique post-révolution souvent dans l’impasse.
Mais un nombre croissant de critiques disent qu’il a ramené le pays sur une voie dangereuse vers l’autocratie dans ce qui était la seule démocratie à émerger du printemps arabe.
Saied a fait valoir que la constitution de 2014 du pays d’Afrique du Nord lui permettait de prendre des « mesures exceptionnelles ».

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