En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

La Somalie a un nouveau président de la chambre haute



Le parlement somalien a élu un politicien chevronné à la présidence de la chambre basse lors d’un processus interminable qui s’est terminé aux premières heures de jeudi, alors que la nation fragile se rapproche de la tenue d’un vote présidentiel différé.
L’élection a plus d’un an de retard, le processus étant entaché de violences meurtrières et d’une lutte de pouvoir entre l’actuel président et le Premier ministre.
Après l’élection du président de la chambre haute mardi, les législateurs de la chambre basse ont choisi le cheikh Adan Mohamed Nur, mieux connu sous le nom de cheikh Adan Madobe, comme président dans un processus qui s’est prolongé en deux tours de scrutin.
Le vote a eu lieu dans une tente à l’intérieur du complexe aéroportuaire fortement gardé de Mogadiscio sous haute sécurité, à la suite d’une série d’attaques ces dernières semaines par des djihadistes d’Al-Shabaab qui mènent une insurrection contre le gouvernement depuis plus d’une décennie.
Madobe, 66 ans, a obtenu 163 voix sur les 252 bulletins de vote déposés par les législateurs. Il avait auparavant été conférencier entre 2007 et 2010.
Il n’est pas connu pour être allié ni au président Mohamed Abdullahi Mohamed ni au Premier ministre Mohamed Hussein Roble, qui se sont âprement disputés ces derniers mois sur le processus électoral et les questions de sécurité.
Le président, mieux connu sous le nom de Farmajo, a félicité Madobe, affirmant dans un communiqué qu’il espérait que son élection « devienne le point de départ d’un changement plus important qui sauve le pays ».
Mardi, Abdi Hashi Abdullahi, 76 ans, a été réélu président de la chambre haute. Le Parlement va maintenant fixer une date pour l’élection présidentielle.
La Somalie devait élire un nouveau président l’année dernière, mais ne l’a pas fait avant l’expiration du mandat de Farmajo en février 2021.
Farmajo a tenté d’étendre son règne par décret, déclenchant de violentes batailles de rue à Mogadiscio.
Sous la pression de la communauté internationale, il a nommé Roble pour rechercher un consensus sur la voie à suivre. Mais les désaccords ont entravé les progrès et attisé les craintes d’une nouvelle instabilité dans le pays, qui lutte déjà contre Al-Shabaab et la menace de famine.
En outre, un programme d’aide financière crucial de 400 millions de dollars (380 millions d’euros) sur trois ans du FMI pour la Somalie expirera automatiquement à la mi-mai si une nouvelle administration n’est pas en place pour approuver les réformes prévues.
La Somalie n’a pas organisé d’élections à un seul vote depuis 50 ans.
Au lieu de cela, les sondages suivent un modèle indirect complexe, dans lequel les législatures des États et les délégués des clans choisissent les législateurs du parlement national, qui à leur tour choisissent le président.
Les retards des élections ont inquiété les bailleurs de fonds internationaux de la Somalie, qui ont averti que le chaos détournait l’attention de la lutte contre Al-Shabaab.
Les djihadistes contrôlaient Mogadiscio jusqu’en 2011, date à laquelle ils ont été chassés par une force de l’Union africaine, mais détiennent toujours un territoire dans la campagne.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !