La nouvelle IA de Meta est capable de lire dans les pensées

Meta fait sans doute partie des grandes entreprises engagées sur le chantier de l’IA générative. Le groupe a sorti ainsi divers outils dont le grand modèle de langage Llama 2 disponible en Open Source ou encore MusicGen pour générer de la musique à partir de requêtes textuelles. Désormais, Meta pousse l’innovation plus loin en dévoilant une IA capable de lire et de reproduire les pensées de l’homme.

Une IA pour reproduire vos pensées

Meta a en effet publié récemment un rapport décrivant la conception d’une IA capable de décoder les pensées humaines. Elle se base surtout sur un principe visuel afin de projeter intégralement les images présentes dans le cerveau. Pour ce faire, l’outil récupère dans un premier temps les images du cerveau en se basant sur la magnéto-encéphalographie qui est une technique d’imagerie cérébrale. Celle-ci mesure notamment l’activité électromagnétique du cerveau en collectant « des milliers de mesures d’activité cérébrale » par seconde.

L’IA va ensuite décoder « le déploiement des représentations visuelles dans le cerveau » à partir des champs magnétiques produits par l’activité neuronale. Toutefois, il est à noter qu’avant même le début du processus, une base de données contenant une large gamme de représentations visuelles a été créée. L’outil IA prendra donc en charge le décodage des données reçues depuis le cerveau en les comparant aux images disponibles dans sa bibliothèque visuelle. Au bout du processus, l’IA va reproduire une « image plausible » en se basant sur les interprétations de l’encodeur cérébral.

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Des reproductions approximatives, mais utiles

Le rapport de Meta montre également de nombreux exemples issus des expériences menées et les résultats sont rarement identiques. En effet, les images reproduites et celles imaginées ne se ressemblent pas au détail près, mais elles donnent des idées précises sur ce qui se déroule dans le cerveau.

Crédit Photos : Meta

Cependant, il faut reconnaître que l’IA présentée est toujours en développement et il lui faudra des années d’entraînement pour arriver peut-être à des résultats précis. En outre, il est possible que cette IA n’arrive jamais à décoder les données du cerveau en cas d’absence de correspondance dans la bibliothèque visuelle. Meta reconnaît toutefois que l’ensemble des travaux pourraient aider les personnes ayant des défauts d’élocution à travers des « interfaces cerveau-ordinateur non invasives ».

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