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La calèche nourrit-elle toujours son homme au Sénégal ?



Moyen de transport local, la calèche continue à être utilisée au Sénégal. Elle reste d’ailleurs très prisée par les populations qui, parfois, la préfèrent aux moyens de transport motorisés, notamment les bus et autres voitures qui font le transport clandestin avec plusieurs passagers à bord, au tarif accessible.

Voiture à traction animale, notamment le cheval, la calèche a toujours de la côte au Sénégal. Ces moyens de transport, capables d’embarquer quatre (04) passagers, hors conducteur, sont présents en grand nombre à Thiès, ville située à 70 kilomètres de la capitale sénégalaise, Dakar. AFRIK.COM a fait un petit détour dans la capitale du rail.

Si la calèche continue de s’imposer dans le secteur, malgré le déploiement récent, par les autorités sénégalaises, de bus flambants neufs pour rénover le système de transport dans toutes les villes de ce pays d’Afrique de l’Ouest, Thiès y compris, c’est pour la simple raison qu’elle a sa clientèle particulière et que ce travail nourrit toujours son homme. C’est le constat fait au marché central de Thiès

« Vous savez, chacun avec sa chance. Quand l’Etat a déployé ces bus dans la région de Thiès, certains d’entre nous ont commencé à s’inquiéter, pensant que leur gagne-pain venait de leur être retiré. Beaucoup étaient convaincus que les bus allaient les envoyer au chômage, d’autant que ces nouveaux moyens de transport motorisés desservaient les quatre coins de la ville. Mais rien n’y fit. On survit encore », lance Maurice, la quarantaine, qui exerce le métier de conducteur de calèche depuis une vingtaine d’années.

« Nous avons notre clientèle, qui nous est restée fidèle. De plus, la différence est que le bus a sa trajectoire et n’emprunte pas les petites ruelles, pour déposer chaque client devant sa maison, contrairement à la calèche. Le bus peut être bondé, au point que les passagers étouffent à l’intérieur, ce qui n’est pas le cas de la calèche, qui a toujours sa place dans le système de transport de la région de Thiès », poursuit Maurice, dont les propos sont confirmés par son collègue Modou Diouf.

Ma Anta et ses clientes

Pour sa part, Diouma, venue faire son marché et interpellée alors qu’elle était déjà assise à bord de la calèche d’un nommé Ma Anta, conducteur qui desservit le quartier de Nguinth, il n’y a pas mieux que ce moyen de transport. « Quand on prend le bus, non seulement, on est à l’étroit, surtout lorsqu’on revient du marché avec des emplettes, mais aussi, et surtout, le bus marque trop d’arrêts. Les conducteurs ont tendance à traîner pour prendre plus de clients en chemin. Je préfère de loin la calèche », lance Diouma, avec un éclat de rire.

Le tarif joue beaucoup sur la compétitivité de ce moyen de transport. Il varie, en effet, entre 100 FCFA et 200 FCFA, selon la distance. Et quelques fois, en fonction des bagages à transporter, il peut mon z zà 400 voire 500 FCFA. « Cela en vaut la peine et on est tranquille, sans crainte de perdre ses affaires », renchérit Diouma, sous le regard admiratif de Maurice qui confie que leur recettes varient entre 2 500 FCFA et 6 000 FCFA par jour. « Assez pour vivre ma petite vie avec ma famille », lance Maurice.

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