Depuis quelques jours, Melania Trump, la Première Dame des Etats-Unis, a entamé une tournée africaine au cour de laquelle elle a visité le Ghana, le Malawi et le Kenya. Si ses deux premières visites se sont déroulées sans incident, la troisième étape, au Kenya lui a valu une volée de critiques et de moqueries. A l’origine des critiques de sa tenue et spécifiquement le chapeau qu’elle a arboré.

Mais c’est surtout son casque colonial (ou salacot) qui a retenu l’attention.

Ce salacot reste toujours jusqu’à présent la conception comme  un symbole de domination : il n’était porté que par les colons, propriétaires des domaines agricoles et d’esclaves.

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“Elephants, orphelins et même casque colonial : Melania Trump réussit le tiercé gagnant des stéréotypes” sur l’Afrique, a déclaré Matt Carotenuto le professeur d’histoire africaine, sur Twitter. “C’est comme se présenter à une réunion de producteurs de coton afro-américains vêtu d’un uniforme confédéré… Le contexte historique a de l’importance”, a insisté Matt Carotenuto. “Tintine Trump au Kenya”, moque un journaliste d’Europe 1.

Un autre internaute a inventé une discussion entre Melania Trump et le staff de la Maison Blanche :

“Qu’est-ce que je devrais porter pendant ma tournée africaine pour rendre hommage à la culture et à l’histoire de mes hôtes ?

– Un casque colonial. Définitivement.”