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Joël Aïvo : le constitutionnaliste recadré lors de son procès



 

Frédéric Joël Aïvo, dans la journée de lundi 06 novembre, était à la barre à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le constitutionnaliste a comparu pour son procès de blanchiment de capitaux et de déstabilisation de l’Etat. Au cours de son audience, le professeur d’université a été rappelé à l’ordre par la présidente de céans qui a déprécié une réaction de l’opposant.

 

Comme le rapporte le confrère Bénin Web Tv, le professeur Joël Aïvo, à la barre après une suspension de quelques minutes du procès, a contesté un propos du procureur spécial de la CRIET. Le constitutionnaliste affirme avoir attendu impatiemment d’être écouté par la présidente de céans devant qui il a fait remarquer qu’il n’a jamais été entendu sur les faits qui lui sont reprochés.

 

« Je n’ai jamais été entendu sur les faits qui me sont reprochés; pourtant le procureur spécial dit que j’ai été entendu sur les faits », a déclaré l’opposant politique qui a été arrêté par la présidente de céans. Elle a fait remarquer à l’accusé que la cour ne s’est pas réunie pour traiter une décision rendue avant l’ouverture du procès en cours, rapporte notre source.

 

Frédéric Joël Aïvo a été invité à passer par les mesures idoines pour nier les propos du procureur spécial de la CRIET. C’est donc sur ce recadrage que l’agrégé de droit est revenu sur le vif du sujet du procès en cours. Il était question de sa caution payée dans le cadre de la dernière présidentielle.

 

« La caution que j’ai payée provient de mes ressources et des personnes de l’extérieur…Monsieur Arnaud Houédanou ne m’a jamais aidé, ni pour le paiement de ma caution ni dans le cadre de ma campagne itinérante », a déclaré le constitutionnaliste dans sa déposition dans laquelle la présidente de céans a relevé des insuffisances. La magistrate a fait remonter une déclaration antérieure qui ne cadre pas avec ses propos actuels.

 

« Monsieur le Professeur, à la question de savoir, par quel moyen monsieur Arnaud Houédanou a participé au financement de votre caution, vous aviez répondu : « Monsieur Arnaud Houédanou a remis de l’argent en espèce aux membres de mon équipe et non à moi-même », a-t-elle fait remarquer.

 

Joël Aïvo insistant sur le fait qu’il a toujours dit la vérité depuis le début de cette procédure, a martelé qu’il n’a vu le sieur Arnaud Houédanou qu’une seule fois. Le professeur a fait remarquer que les juges ont toujours noté ce qu’ils veulent dans cette affaire.

 

Par ailleurs, selon la page Facebook « À la Une« , un procureur dénommé Mario Metonou requiert 10 ans de prison et 50 millions d’amende ferme pour Joël Aïvo. Cette peine proposée devrait s’appliquer aux trois autres coaccusés.

 

Candidat recalé à la présidentielle de 2021 au Bénin, le professeur Aïvo a été interpellé jeudi 15 avril 2021 par la brigade criminelle alors qu’il revenait après avoir dispensé des cours à l’Université d’Abomey-Calavi. L’arrestation du constitutionnaliste intervenait après celle de l’opposante Reckya Madougou.

 

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