Le président américain Joe Biden déclare qu’il ne graciera pas son fils Hunter Biden à la suite de sa condamnation pour détention d’armes à feu.

Dans une déclaration résolue, le président des États-Unis a confirmé qu’il ne graciera pas son fils Hunter Biden, récemment condamné pour possession d’armes à feu. C’est la première fois que le président s’exprime publiquement sur le sujet depuis la condamnation.

La position ferme de Joe Biden sur la justice

Lors d’une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président Biden a abordé la question de front. Il a exprimé sa profonde fierté à l’égard de son fils, reconnaissant la lutte de Hunter contre la toxicomanie et son développement personnel. « Hunter est l’un des hommes les plus brillants et les plus honnêtes que je connaisse« , a déclaré Biden. Cependant, il a fermement ajouté : « Je ne le gracierai pas« .

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M. Biden a insisté sur son engagement à respecter le processus judiciaire en déclarant : « Je suis extrêmement fier de mon fils Hunter. Il a surmonté une addiction, c’est l’un des hommes les plus brillants et les plus honnêtes que je connaisse. Je suis convaincu que je ne ferai rien – j’ai dit que je me conformerais à la décision du jury. C’est ce que je ferai. Et je ne le gracierai pas« .

La bataille juridique de Hunter Biden

Hunter Biden a été condamné cette semaine dans le Delaware pour trois accusations de possession d’armes à feu, à l’issue d’un procès très émotionnel qui a mis en lumière de nombreux aspects de la vie privée de la famille Biden. La condamnation a suscité une grande attention de la part du public et des médias, compte tenu du caractère très médiatisé de l’affaire et de la personne impliquée.

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La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, avait précédemment laissé entendre que le président Biden n’avait pas exclu de commuer la peine de Hunter. Toutefois, les récentes déclarations de Joe Biden soulignent son attachement au verdict du jury et à l’intégrité de la procédure judiciaire.

La position du président Biden contraste fortement avec les affirmations de l’ancien président Donald Trump sur un système judiciaire « truqué » en réponse à ses propres défis juridiques.