La sœur Anastasia Cristian Malisa est morte en Italie avec le manteau d’une bonne religieuse. Cette religieuse africaine d’origine tanzanienne, est morte en Italie des suites du Covid-19. Son décès a suscité de la tristesse auprès des internautes qui n’ont pas hésité à témoigner leur gratitude.
La mort de la sœur Anastasia Cristian Malisa est une tragédie pour ses consœurs qui ne gardent d’elle que gaieté et dévouement à l’endroit des personnes vulnérables. « Anastasia était une sœur venue d’Afrique, simple, gentille, pleinement épanouie dans sa vocation religieuse et dévouée au service des petits et de nos chers aînés », ont témoigné certains admirateurs.
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En effet, cette religieuse africaine a travaillé à la maison de retraite Santa Lucia de Rieti. Bons nombres de personnes âgées y ont contracté le Covid-19. Réalisant les tests de dépistage sur le personnel de la maison, le résultat de la Sœur Malisa s’est révélé positif. Elle a été conduite à l’hôpital de Rieti, San Camillo De Lellis où elle a lutté contre le virus pendant un mois avant de mourir le 25 avril.
Morte à l’âge de 60 ans, la Sœur Malisa est originaire du diocèse de Moshi en Tanzanie d’où elle est partie pour s’installer en Italie en 1994. Certains habitants, qui l’ont connu ont exprimé leur désarroi sur les réseaux sociaux. « Nous nous souviendrons toujours de ta joie et de ta disponibilité à toujours témoigner de ta vocation », a écrit Lavocedelsilenzio sur Facebook. « Repose tes membres maintenant rendus à la terre, mère dans aux couleurs scintillantes comme un foulard de soie… », peut-on lire dans un autre post sur Facebook.
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D’autres diront juste que l’âme de « la religieuse africaine au sourire chaleureux » repose en paix.