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Interview exclusive du président français Emmanuel Macron



En Polynésie française, le président Emmanuel Macron a accordé une interview exclusive à Franceinfotv. Il a évoqué des sujets ayant trait à l’énergie renouvelable. Il dit clairement ce qu’il pense des différentes énergies et met un accent particulier sur la préservation de l’écosystème et le patrimoine que cela représente pour la France. Emmanuel Macron est le premier président français à visiter les Marquises, cet archipel de la Polynésie française. C’est avant tout un moyen d’appuyer son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.

« La France a une chance, quand on parle d’émission de gaz à effet de serre, c’est le nucléaire« , a déclaré Emmanuel Macron en exclusivité à franceinfo, à Papeete, en Polynésie française, mardi 27 juillet (lundi 26 juillet, localement, heure de Papeete). « Il faut un cap clair, celui que je donne, on a une chance c’est le nucléaire mais on doit développer encore le renouvelable »« la biomasse, la géothermie, le solaire et l’éolien », a-t-il précisé. « Il faut un cap clair, celui que je donne. On a une chance c’est le nucléaire mais on doit développer encore le renouvelable » a poursuivi le chef de l’État qui souhaite « accélérer » le développement de « la biomasse, de la géothermie, du solaire et de l’éolien », a-t-il précisé.

« Il faudra nous-même construire des solutions alternatives »

 

Emmanuel Macron a toutefois reconnu qu’il y a « dans notre stratégie renouvelable, des tensions qui naissent parce que certaines de nos régions, les Hauts-de-France notamment, ont beaucoup construit d’éoliennes »« Je pense qu’il faut, comme partout, écouter » et « améliorer la concertation locale » a déclaré le président. « Il ne faut tomber dans aucune caricature, il y a des endroits où on pourra encore faire des projets d’éoliennes parce qu’ils sont adaptés et pertinents, il y a des endroits qui sont déjà bien dotés et où il n’y a pas de consensus et donc, oui, il faudra nous-même construire des stratégies alternatives. »

Sur l’éolien en mer, « qui n’est pas moins sensible », Emmanuel Macron veut également continuer à développer des projets et à « baisser leurs coûts ». Le président a prôné le « cas par cas » face aux critiques vis-à-vis de l’éolien. L’éolien, « là où il provoque trop de tensions, dénature et défigure le paysage, il faut savoir y renoncer »

Face au dérèglement climatique, « on ne peut pas dire c’est trop tard » et « ne plus faire aucun projet de renouvelable, il faut être cohérent », selon lui. Emmanuel Macron souhaite aussi développer le solaire, qui représente « moins de nuisances pour les concitoyens », et notamment moins de nuisances « visuelles »« Je ne veux pas qu’on abîme nos paysages », a-t-il insisté, « c’est une part de notre patrimoine et de notre richesse profonde, de notre identité ».

Face au changement climatique, la résilience

 

Face aux « conséquences » du changement climatique, « il faut construire ce qu’on appelle aujourd’hui la résilience, c’est-à-dire comment résister à ces dérèglements », poursuit Emmanuel Macron. Le président, qui a insisté sur la nécessité de s' »adapter », citant « les abris en grande insularité comme ici dans le pacifique [dans l’archipel des Tuamotu] contre les cyclones et a estimé « qu’il nous faut [en] faire aussi aux Antilles ».

« Nous entrons dans un monde où ce type d’évènement climatique [les cyclones] va se multiplier à cause du fameux réchauffement et dérèglement entrainé par en quelques sortes l’accélération de nos émissions de CO2 ces dernières décennies », a poursuivi le président. D’où « les 50 millions d’euros qu’on investit pour construire 17 abris » dans l’archipel des Tuamotu.

La résilience, a continué le chef de l’État, « c’est nous permettre aussi d’équiper nos hôpitaux, nos écoles, nos maisons de retraite face au réchauffement climatique »« Dans le plan de relance, on a cela, nous équiper pour faire face aux grandes chaleurs qui peuvent arriver sur des périodes plus ou moins longues dans nos latitudes aussi » a-t-il assuré. L’autre manière de répondre au dérèglement climatique, c’est « réduire nos émissions de CO2« , a indiqué Emmanuel Macron. « C’est toute la stratégie dans laquelle nous sommes engagés nous Français et nous Européens » a-t-il assuré. Selon lui, « on est en train d’accélérer ».

 

Source et crédit photo : Franceinfotv

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