Selma Mansouri, connue pour son style de vie glamour sur Snapchat et Instagram, s’est retrouvée au centre d’une bataille juridique troublante. La populaire influenceuse a été arrêtée le 15 juin et accusée de vol à main armée, de violence aggravée, de séquestration et de diffusion d’images violentes, laissant ses followers sous le choc.

L’incident en question s’est produit dans la soirée du jeudi 13 juin. Deux jeunes hommes de Sarcelles reçoivent un mystérieux message sur Snapchat, les enjoignant de lancer un cocktail Molotov sur une voiture à Montigny-lès-Cormeilles, dans le Val-d’Oise. Ignorant l’identité de l’expéditeur, ils ont supposé qu’il s’agissait d’un différend avec le propriétaire de la voiture.

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Leur arrivée n’est pas passée inaperçue. Selma Mansouri, qui cuisinait pour ses enfants, a repéré les étrangers et a immédiatement alerté les jeunes du quartier pour qu’ils les poursuivent. Une fois rattrapée, Selma, armée d’un couteau, a menacé les adolescents, les a aspergés de gaz lacrymogène et les a forcés à entrer dans sa cave. Là, ils ont été déshabillés, battus avec un bâton et une queue de billard, et attachés à un banc. Cette épreuve humiliante a été enregistrée et mise en ligne, devenant rapidement virale.

Évasion et hospitalisation des otages de l’influenceuse Selma Mansouri

Un complice de Selma est finalement intervenu, aidant les adolescents à s’échapper. Les deux victimes ont dû être hospitalisées et ont été frappées d’incapacité temporaire pendant quatre jours en raison de leurs blessures.

Selma a été placée en garde à vue et a avoué ses actes. Elle a admis avoir filmé l’incident pour faire chanter les victimes afin qu’elles révèlent qui avait ordonné l’attaque de son domicile. Selma, qui avait déjà été victime de harcèlement, a déclaré : « Oui, je suis devenue folle parce que j’ai été tellement harcelée ».

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Son avocat, Tom Michel, a souligné qu’elle avait agi sous une pression extrême à la suite de plusieurs attaques à son domicile, qu’elle croyait orchestrées par un homme avec lequel elle avait eu un différend en 2023. Il a fait valoir que l’inaction de la police l’avait forcée à prendre des mesures désespérées, tout en reconnaissant la gravité de ses actes et sa coopération avec les autorités.