Du nouveau dans l’affaire de l’incendie dévastateur au Parlement sud-africain. Au lendemain de la maîtrise de l’incendie dévastateur qui s’était déclaré tôt dimanche 2 janvier et qui a réduit l’enceinte de l’Assemblée nationale en cendres, un homme a été arrêté dans l’enceinte du Parlement.

A en croire les pompiers, l’incendie dévastateur au Parlement sud-africain au Cap, qui s’était déclaré tôt dimanche 2 janvier et qui a réduit l’enceinte de l’Assemblée nationale en cendres, a finalement été maîtrisé lundi matin.

Incendie

C’est la seconde fois en moins d’un an que le Parlement est endommagé par les flammes. Le feu a démarré dimanche vers 5 heures dans l’aile la plus ancienne achevée en 1884, aux salles recouvertes de bois précieux. Les parties les plus récentes ont été construites en 1920 et 1980.

« L’incendie a été maîtrisé au cours de la nuit, les effectifs sur place ont été progressivement réduits », a déclaré le porte-parole des pompiers de la ville, Jermaine Carelse.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un homme de 49 ans a été arrêté dans l’enceinte du Parlement. Il a été inculpé pour « vol avec effraction, incendie criminel » et il sera poursuivi pour avoir menacé une propriété de l’État, a précisé dans un communiqué l’unité d’élite de la police sud-africaine, les Hawks. Il doit être présenté à la justice mardi.

Pour information, le Cap est depuis 1910 le siège du Parlement, le gouvernement sud-africain étant installé à Pretoria. En février 1990, le dernier président sud-africain blanc, mort en novembre, Frederik de Klerk, y avait annoncé la fin du régime raciste d’apartheid.

Le vaste édifice est composé de trois parties : un bâtiment accueillant l’actuelle Assemblée nationale, un autre abritant la chambre haute du Parlement nommée le Conseil national des provinces, et la partie historique la plus ancienne où se réunissaient auparavant les parlementaires.

Une vingtaine de secouristes étaient toujours sur place, le feu continuant dans les parties les plus anciennes de l’édifice qui recèlent des trésors : quelque 4 000 œuvres d’art et de patrimoine dont certaines remontent au XVIIe siècle. La bibliothèque du Parlement, qui compte une collection unique de livres, semble avoir été épargnée.