En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Hausse du nombre de députés : les explications d’Aymérou Gningue



Aymérou Gningue président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar  affirme que le nombre de députés va passer de 165 à 172  pour la prochaine législature.
« Du point de vue du principe, le nombre de députés doit évoluer avec la démographie », souligne d’emblée le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby), expliquant les raisons de l’augmentation des députés qui va passer de 165 à 172. Entre autres raisons, Aymérou Gningue rappelle la création du département de Keur Massar qui doit être pris en compte.
A l’image des autres départements du pays, cette nouvelle collectivité territoriale doit avoir ses représentants à l’Hémicycle. « Il nous faut aussi corriger quelques disparités. C’est le cas par exemple, des départements de Thiès et de Mbour. Vu leurs démographies, ils doivent avoir chacun trois députés, au lieu de deux », précise-t-il.
Mardi dernier, lors de la rencontre convoquée par le ministre de l’Intérieur, le pouvoir, l’opposition et les non-alignés étaient tombés d’accord sur le passage du nombre de députés à 172. Ainsi, sept nouveaux élus vont grossir les rangs de la 14ème législature. En plus de Thiès et Mbour qui auront un député de plus, des départements comme Goudiry, Bounkiling et Médina Yorofoula, qui avaient un député, en auront un de plus. Le nouveau département Keur Massar aura deux députés. En revanche, le département de Pikine dont une bonne partie forme le nouveau département de Keur Massar aura un député de moins. Suite à la rencontre avec le ministre de l’Intérieur, il fallait voir les voies et moyens de se conformer au Code électoral. Avant-hier le conseil des ministres a adopté le projet de loi modifiant la loi 2021-35 du 23 juillet 2021. Toutefois, au niveau du Parlement, Aymérou Gningue soutient qu’ «ils n’ont pas encore reçu le texte, mais en tout état de cause, l’Assemblée nationale va être saisie soit en procédure normale, soit en procédure d’urgence ».
Toutefois, il précise que les dispositions sont prises pour que le budget de l’Assemblée nationale, jusqu’à la fin de l’année, ne vienne pas impacter cette augmentation.
Par ailleurs le président du groupe parlementaire Bby s’est prononcé sur le parrainage. Il estime que c’est le filtre indispensable pour renforcer notre démocratie « En 2017, ce sont 47 listes qui ont été validées pour le scrutin, et au finish, on a vu que moins d’une dizaine de partis se sont retrouvés à l’Assemblée nationale », rappelle le député. Et de poursuivre : « si on devait suivre la procédure de la loi électorale, on ne pourrait pas voter, d’autant plus qu’aujourd’hui il existe près de 331 partis politiques légalement constitués. Sur un autre registre, Aymérou Gningue estime que la coupe illégale de bois en Casamance pose un problème de sécurité globale et que le trafic de bois sert certainement à financer des activités illicites. De ce point de vue –là, il trouve que c’est une question de sécurité  nationale. Il rappelle qu’il y a des lois qui existent et qu’il faut tout simplement les appliquer.
Ramatoulaye

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Que vous cherchiez à avancer dans votre carrière ou à élargir vos horizons académiques, DoingBuzz est là pour vous. Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?

Enquêtes, interviews, analyses…

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !