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Le gouvernement Trump menace d’expulser plus de clandestins qu’auparavant



Le gouvernement américain a publié mardi de nouvelles directives appliquant les décrets du président Donald Trump et déclarant presque tous les 11 millions de clandestins présents aux Etats-Unis comme potentiellement expulsables, tout en excluant ceux arrivés enfants.

Dans deux directives, le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, a ordonné aux agents des douanes et de l’immigration d’expulser aussi rapidement que possible tous les clandestins qu’ils trouveraient dans l’exercice de leurs fonctions.

L’administration définit sept niveaux de priorité pour les expulsions de clandestins, à commencer par ceux condamnés pour des délits ou des crimes. Mais la liste inclut aussi ceux qui sont simplement accusés de délits, et il est laissé à la libre appréciation des fonctionnaires l’évaluation du danger posé par un sans-papier à l’ordre public ou à la sécurité nationale.

Les directives maintiennent en revanche pour l’instant la protection accordée par le président Barack Obama depuis 2012 aux sans-papiers arrivés enfants sur le territoire américain, dans le cadre d’un programme nommé Daca et dont 750.000 personnes bénéficient aujourd’hui.

Le sort de ces « Dreamers », comme ils sont surnommés, divise depuis des années les républicains, entre les réalistes qui reconnaissent la légitimité de leurs demandes de régularisations, et les conservateurs partisans d’une ligne dure, inquiets de l’appel d’air potentiel de toute « amnistie ».

Carte blanche

Donald Trump lui-même a exprimé sa compassion à l’égard de ces jeunes gens, qui peuvent aujourd’hui travailler légalement sans craindre d’être arrêtés.

« Nous traiterons Daca avec coeur », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse jeudi dernier. « La situation de Daca est très, très difficile pour moi car j’aime ces enfants, j’aime les enfants, j’ai des enfants et des petits-enfants. Et je trouve que ce que la loi (actuelle, ndlr) dit est très difficile ».

Sous l’administration Obama, les agents d’immigration utilisaient leurs ressources limitées quasi-exclusivement contre des personnes venant de traverser la frontière ou ayant été condamnées pour des crimes ou délits graves. Désormais les policiers auront presque carte blanche pour cibler plus de clandestins.

Le message du nouveau pouvoir est qu’à part les « Dreamers », personne n’est à l’abri.

« A de très rares exceptions près, le département n’exemptera aucune catégorie d’étrangers expulsables », affirme l’administration. « Tous ceux qui ont violé les lois d’immigration peuvent faire l’objet de poursuites pouvant aller jusqu’à l’expulsion des Etats-Unis ».

La Maison Blanche a martelé qu’il s’agissait là d’une concrétisation des promesses de campagnes du candidat Trump.

« La priorité, ce sont ceux qui représentent une menace pour ce pays », a ajouté Sean Spicer, porte-parole de l’exécutif, estimant à un million le nombre de gens ayant déjà reçu d’un juge une obligation de quitter le territoire.

« Trop longtemps, les agents d’immigration et des douanes ont eu les mains liées », a-t-il dit.

Face à l’immense tâche, l’embauche de 5.000 agents des douanes et 10.000 agents d’immigration est promise.

Les directives assouplissent également les règles gouvernant l’expulsion immédiate des clandestins, alors que sous l’administration Obama, seuls ceux arrivés depuis 14 jours et interpellés dans les régions frontalières étaient déclarés expulsables sans passer par la case justice.


« Les tribunaux d’immigration croulent sous le nombre historique d’affaires d’expulsions »
, estime le secrétaire John Kelly.

Les associations de défense des immigrés ont condamné les textes et menacé de les contester en justice. L’ONG de défense des droits civiques ACLU a décrit la nouvelle politique comme celle d’expulsions de masse, un terme contesté par l’exécutif.

« Le président Trump n’aura pas le dernier mot. Les tribunaux et le public ne laisseront pas ce rêve anti-américain devenir réalité », a déclaré Omar Jadwat, chez ACLU.

Avec Lalibre.be

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