Le président Alassane Ouattara a surpris plus d’un en annonçant que son prédécesseur Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé peuvent maintenant rentrer en Côte d’Ivoire quand ils veulent. L’opinion nationale et internationale se demandent encore les réelles motivations de cette déclaration d’ADO. Alors que le doute plane toujours, un responsable politique estime que le président ivoirien a été contraint par d’autres Chefs d’États.
Le doute sur le retour de Laurent Gbagbo a été levé ce mercredi 07 Avril, lors du premier conseil des ministres du gouvernement de Patrick Achi. Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) ce mercredi 31 mars 2021, le Woody de Mama peut désormais revenir auprès de siens sur le sol ivoirien, comme l’a annoncé Alassane Ouattara. Ce dernier a également rassuré que son prédécesseur bénéficiera de tous les atouts d’un ancien chef d’État.
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Cette grâce d’Ado a surpris plus d’un. Les Ivoiriens, notamment les pro-Gbagbo interprètent ce geste comme un grand pas vers la réconciliation en Côte d’Ivoire. La question qui reste posée consiste à savoir si cette action d’Alassane Ouattara a été volontaire dans le but de permettre la réconciliation nationale ou a-t-elle été le fruit de longues procédures impliquant d’autres chefs d’État ?
À cette question, Boga Sako Gervais, président de la FIDHOP et vice-président de la coalition Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), a apporté son élément de réponse. Ce proche de Laurent Gbagbo estime que la déclaration de Ouattara pourrait être le fait de pressions extérieures provenant de certains chefs d’états.
« Il ne faut jamais ignorer que ce dossier a engagé et engage toujours plusieurs États dans le monde. Il est donc évident que depuis l’acquittement et la libération définitifs prononcés par la Cour d’appel de la CPI, plusieurs Chefs d’État ont appelé M. Ouattara pour qu’il s’exécute », a commenté ce responsable politique. Cette sortie de cet homme politique reste à confirmer ou a infirmer.
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Pour le moment, les Ivoiriens se réjouissent du retour de Laurent Gbagbo qui était dans le viseur de la justice ivoirienne, ce qui rendait son retour peu évident. Maintenant, le Woody de Mama ainsi que son ancien ministre de la jeunesse peuvent rentrer au bercail. Son fils et député de Yopougon, Michel Gbagbo s’est dit agréablement surpris par la bonne volonté d’Ado.
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