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Gambie : pour le meurtre d’un ministre, un ex militaire condamné à mort par pendaison



Le mercredi 14 juillet, un ancien militaire de l’armée gambienne, Yankouba Touré a été condamné à mort par la justice gambienne. L’ancien membre de la junte de l’ex-président Yahya Jammeh a été reconnu coupable des charges retenues contre lui et encourt une peine capitale : la pendaison.

Ousman Koro Cissé a été retrouvé carbonisé dans sa voiture officielle en juin 1995, à l’extérieur du village de Jambur, dans ce qu’ils avaient appelé à l’époque un mystérieux accident de voiture. Il serait mort après avoir raccompagné l’ancien président Yahya Jammeh à l’aéroport.

Yankuba Touray, membre de la junte de Yahya Jammeh lors de son accession au pouvoir, avait pour sa part refusé de répondre aux questions de la Commission. En janvier dernier, la justice gambienne a décidé qu’il n’était protégé par aucune immunité, ouvrant la voie à son procès dont les défenseurs des droits humains espèrent qu’il fera jurisprudence dans le cas de l’ancien despote lui-même.

Lors de son procès, des preuves qui avaient émergé à la commission vérité de la Gambie l’ont liées à la mort de Koro Cissé. L’un des témoins, Alhagie Kanyi, a déclaré qu’il était présent lorsque le ministre a été attaqué par des membres du conseil au domicile de Yankuba Touré, à Kotu. Le juge de la Haute cour de Banjul, Ebrima Jaiteh a donc déclaré que sa peine de mort sera exécutée par pendaison.

Selon la législation gambienne, le meurtre est passible de la peine de mort. Mais l’actuel président Adama Barrow a décrété un moratoire en 2018 sur la peine capitale, appliquée pour la dernière fois sous son prédécesseur Yahya Jammeh en 2012, lorsque neuf soldats avaient été fusillés.

Rappelons que la Commission vérité et réconciliation, mise sur pied par le nouveau pouvoir pour examiner les crimes commis sous le régime de Yahya Jammeh, a achevé ses auditions en juin après avoir entendu pendant deux ans des centaines de témoins, dont d’anciens responsables civils et militaires et d’ex-membres d’un escadron de la mort personnel de l’ex-président, les « junglers ».

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