Au Burkina Faso, France 24 a été officiellement mise en demeure par le Conseil supérieur de la communication. En effet, la chaîne est accusée d’attribuer injustement le terme de « rebelles islamiques » au gouvernement du Burkina Faso, plutôt qu’au groupe terroriste armé.
Selon les informations, ce groupe armé est auteur de l’enlèvement d’une soixantaine de femmes à la mi-janvier dans le nord du pays.
Dans sa décision « Notification officielle n° 2023-006/CSC du 7 février 2023 à la télévision France24 », portant mise en demeure de la chaîne, le Conseil supérieur de la communication invite le média à « respecter les règles et les principes professionnels de traitement de l’information au Burkina Faso ».
En effet, le CSC a été informé le 24 janvier dernier que des journalistes de France 24 au Burkina Faso ont diffusé une bande roulante le 16 janvier 2023 disant : « Des rebelles islamistes ont enlevé environ cinq dix femmes, vendredi, dans le nord du pays (gouvernement du Burkina Faso) « . Ce qui lui a valu une convocation en bonne et due forme par le CSC le 24 janvier pour son traitement d’informations liées à l’enlèvement de femmes à Arbinda.
Il s’agit d’une faute professionnelle grave pour le régulateur, car il s’agit d’une déformation de la vérité par une chaîne internationale telle que France 24 et « de nature grave, parce qu’elle pourrait fragiliser davantage la coexistence pacifique des religions et entraver les actions des autorités burkinabè en faveur de la cohésion sociale et de la lutte contre le terrorisme ».
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