Flambée des prix des céréales dans le monde suite à la crise en Ukraine

La situation géopolitique tendue entre la Russie et l’Ukraine a entraîné une flambée des prix des céréales sur le marché européen. Suite à la suspension du corridor céréalier ukrainien et aux bombardements russes, aucun navire ne risque de charger des céréales à Odessa, provoquant ainsi une hausse spectaculaire des cours des céréales.

La Russie a refusé de reconduire l’accord pour les exportations agricoles maritimes d’Ukraine, qui avait permis d’exporter près de 33 millions de tonnes de grains en un an. Cette décision a immédiatement impacté les marchés, entraînant une hausse significative des prix.

Le prix du blé meunier a ainsi enregistré une forte augmentation, clôturant à 253,75 euros la tonne sur l’échéance de septembre sur Euronext, avec une hausse de 8,2% dans la journée. Le maïs a également grimpé de 5,4%, frôlant la barre des 250 euros la tonne sur l’échéance d’août.

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Conséquences des bombardements russes

Les attaques aériennes russes visant Odessa et Tchornomorsk, deux des trois ports ukrainiens du corridor céréalier, ont entraîné la destruction de 60 000 tonnes de céréales. Cette situation a également entraîné une menace de Moscou contre tous les navires se rendant vers l’Ukraine, considérés dès jeudi comme des « potentiels bateaux de guerre ».

La suspension de couverture du risque en mer Noire par les assureurs a également impacté les perspectives, provoquant une escalade des cours des céréales tout au long de la journée.

Perspectives futures

La situation reste incertaine sur le marché des grains. La Russie, l’un des principaux exportateurs mondiaux de céréales, est désormais confrontée à des défis majeurs dans ses relations avec l’Ukraine et les pays occidentaux. Cela pourrait entraîner des perturbations sur le transport des grains russes en rétorsion aux attaques sur Odessa.

Cependant, certains éléments pourraient atténuer l’impact de cette crise. Les opérateurs ukrainiens affirment avoir la capacité d’exporter jusqu’à 3,8 millions de tonnes de céréales par mois par des voies alternatives, comme le transport terrestre, ferroviaire et fluvial via le Danube. De plus, l’hémisphère Nord est en pleine récolte, avec de bonnes prévisions de moisson pour le blé en Russie et en Europe, ainsi que pour le maïs au Brésil.

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