Les rebelles tigréens combattant les troupes du gouvernement fédéral éthiopien affirment qu’ils se sont retirés du nord de l’Éthiopie. Cette décision marque une étape vers un éventuel cessez-le-feu après 13 mois de guerre civile.
« Nous espérons que notre acte audacieux de retrait sera une ouverture décisive pour la paix », a écrit Debretsion Gebremichael, chef du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), dans une lettre adressée aux Nations Unies ce 20 décembre.
Dans sa lettre, il appelait à une zone d’exclusion aérienne pour les avions hostiles au-dessus du Tigré, à l’imposition d’embargo sur les armes à l’Éthiopie et à son allié l’Érythrée sans oublier un mécanisme de l’ONU (Organisation des Nations-Unies) pour vérifier que les forces armées extérieures s’étaient retirées du Tigré.
Getachew Reda, porte-parole du TPLF, a déclaré que les rebelles tigréens se retiraient des régions d’Amhara et d’Afar.
Mais la porte-parole du Premier ministre Abiy Ahmed, Billene Seyoum a laissé entendre que l’annonce des rebelles était une dissimulation de leurs revers militaires.
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Commandez MaintenantD’autres propositions dans la lettre incluent la libération de prisonniers politiques et le recours à des enquêteurs internationaux pour poursuivre les responsables de crimes de guerre.
Pendant ce temps, les médias officiels éthiopiens ont rapporté le 19 décembre que l’armée fédérale éthiopienne contrôle à nouveau la ville de Lalibela, célèbre pour ses églises rupestres.
La ville, qui a une signification spirituelle pour des millions de chrétiens orthodoxes éthiopiens, est passée tour à tour sous contrôle des rebelles tigréens et troupes fédérales éthiopiennes.
Pour rappel, le conflit a éclaté l’année dernière entre le gouvernement fédéral éthiopien et le TPLF, qui a dominé la vie politique éthiopienne pendant près de 30 ans avant l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Abiy en 2018.