Le mois dernier, le Niger a pris la décision de rompre un accord militaire avec les États-Unis, mettant ainsi fin à la perspective d’installation d’une base de drones américains dans le nord du pays africain. Cette décision a été justifiée par les autorités militaires nigériennes, qui ont déclaré que l’accord avait été imposé au pays et n’était pas dans l’intérêt de la population.

Suite à cette rupture de l’accord, Washington se prépare à retirer plus de 1 000 militaires du territoire nigérien, qui étaient stationnés dans la principale base de drones américaine située dans le nord du pays. Ces informations ont été rapportées par l’AFP, citant des responsables américains anonymes.

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Les entretiens entre le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine et le secrétaire d’État adjoint Kurt Campbell à Washington ont été décisifs dans cette évolution. Ils ont abouti à la décision de retirer les troupes américaines du Niger, en réponse à la rupture de l’accord de coopération militaire.

Les deux parties ont convenu d’une prochaine visite d’une délégation américaine à Niamey afin de faciliter un processus de retrait organisé. Cette visite des responsables du Pentagone au Niger, prévue la semaine prochaine, marque une étape importante dans les relations entre les deux pays.

La décision du Niger de mettre fin à l’accord militaire avec les États-Unis soulève des questions sur les relations entre les pays africains et les puissances étrangères, ainsi que sur l’impact des accords de coopération militaire sur la souveraineté nationale et les intérêts des populations locales.