En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Crise ukrainienne : les États-Unis rejettent la demande russe d’exclure l’Ukraine de l’Otan



Les États-Unis ont rejeté la demande de la Russie d’exclure l’Ukraine de l’OTAN, au milieu des avertissements que la Russie pourrait envahir son voisin.

Le secrétaire d’État Antony Blinken donnait à la Russie une réponse formelle à ses demandes de résolution de la crise ukrainienne.

M. Blinken n’a fait aucune concession mais a déclaré qu’il offrait à la Russie « une voie diplomatique sérieuse, si la Russie la choisissait ».

Un ministre russe a déclaré que son pays étudierait la réponse de M. Blinken, fournie en coordination avec l’OTAN.

La Russie avait publié une liste écrite de ses préoccupations concernant l’expansion de l’alliance militaire de l’OTAN et les questions de sécurité connexes.

Parmi eux, il y avait une demande à l’OTAN d’exclure la possibilité que l’Ukraine et d’autres rejoignent l’alliance.

Ces dernières semaines, la Russie a amassé un grand nombre de troupes à la frontière ukrainienne – ce que les pays occidentaux ont vu comme une préparation à une éventuelle invasion. La Russie le nie.

M. Blinken a souligné que la réponse américaine clarifiait ses « principes fondamentaux », y compris la souveraineté de l’Ukraine et son droit de choisir de faire partie d’alliances de sécurité telles que l’OTAN.

« Il ne devrait y avoir aucun doute sur le sérieux de notre objectif en matière de diplomatie, et nous agissons avec la même concentration et la même force pour renforcer les défenses de l’Ukraine et préparer une réponse rapide et unie à une nouvelle agression russe », selon lui.

« C’est à la Russie de décider comment réagir », a-t-il ajouté. « Nous sommes prêts de toute façon. »

Le secrétaire d’État a déclaré que les États-Unis avaient envoyé cette semaine trois cargaisons d' »assistance » militaire, notamment des missiles Javelin et des armes antiblindées, ainsi que des centaines de tonnes de munitions et d’équipements.

M. Blinken a également nié toute rupture ou divergence d’opinion entre les États-Unis et ses alliés européens. L’Otan, a-t-il dit, a préparé sa propre série de propositions qui « renforce pleinement la nôtre et vice versa ».

Mais le document américain ne sera pas rendu public.

« La diplomatie a les meilleures chances de réussir si nous offrons un espace pour des entretiens confidentiels », a précisé le secrétaire d’État.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a déclaré que le document de l’alliance avait également été remis à Moscou, et bien qu’il soit prêt à écouter les préoccupations de la Russie, toutes les nations avaient le droit de choisir leurs propres arrangements de sécurité.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a cependant déclaré plus tôt mercredi que M. Stoltenberg avait « perdu le contact avec la réalité », interrogé sur le renforcement de la présence de l’Otan près des frontières russes.

« Vous savez, j’ai cessé de prendre en compte ses déclarations il y a longtemps », a dit M. Lavrov à la presse au Parlement russe, qui ont été diffusées en direct sur les réseaux sociaux.

Séparément, des diplomates de Russie, d’Ukraine, de France et d’Allemagne ont réaffirmé leur engagement envers l’accord de cessez-le-feu de longue date en Ukraine, qui avait vu des rebelles soutenus par la Russie s’emparer de territoires dans la région orientale du Donbass.

Les quatre nations continuent de soutenir le cessez-le-feu « indépendamment des divergences sur d’autres questions » liées aux accords de Minsk de 2015, selon un communiqué publié par la présidence française.

Le chef de cabinet adjoint du Kremlin, Dmitri Kozak, a qualifié les pourparlers de huit heures à Paris de « pas simples », et le groupe doit se réunir à nouveau dans deux semaines à Berlin.

doingbuzz DIRECT

Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?

Enquêtes, interviews, analyses…

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !