Les responsables de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) espèrent que le reflux de la vague omicron pourrait laisser place à une nouvelle phase, plus facile à gérer, de la pandémie de Covid-19, même s’ils préviennent que les semaines à venir seront difficiles. Ils préviennent également qu’une autre variante, plus dangereuse, pourrait apparaître.

Les chercheurs et les responsables de l’OMS prévoient une période de faible propagation de la Covid-19 dans de nombreux pays d’ici la fin mars. Bien que le nombre de décès aux États-Unis, qui s’élève actuellement à 2 000 par jour, continue d’augmenter, les nouvelles admissions à l’hôpital ont commencé à diminuer et une baisse des décès devrait suivre.

Ces tendances encourageantes, après deux années de misère due au coronavirus, ont amené les experts de l’OMS à adopter un ton nettement plus optimiste. Les prédictions optimistes se sont déjà effondrées par le passé, mais cette fois-ci, elles sont soutenues par ce que l’on pourrait appeler le côté positif de l’omicron. Cette variante hautement contagieuse laissera derrière elle des niveaux d’immunité extrêmement élevés, d’après eux.

Fin de la Covid-19 en 2022

Lundi 24 janvier 2022, l’OMS a publié une déclaration prévoyant la fin de la « phase d’urgence » de la pandémie de Covid-19 cette année et affirmant que la variante omicron « offre un espoir plausible de stabilisation et de normalisation. »

Le directeur régional de l’OMS pour l’Europe, le Dr Hans Kluge, a averti que de nouvelles variantes sont susceptibles d’apparaître, mais qu’avec la vaccination, les nouveaux traitements médicamenteux et les tests et les masques, le monde pourrait atteindre un niveau de maladie moins perturbant dans lequel le virus.

Un modèle influent prévoit que presque toutes les nations auront dépassé la vague omicron à la mi-mars, y compris la Chine et d’autres pays ayant une politique de « zéro COVID ». Cette vague laissera derrière elle des niveaux élevés d’immunité qui pourraient conduire à de faibles niveaux de transmission pendant plusieurs semaines ou mois. Le modèle estime que 57 % de la population mondiale a déjà été infectée par le virus au moins une fois.

Aux États-Unis, les cas de Covid-19 ont atteint leur point culminant et diminuent rapidement, suivant un schéma observé en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud, et les chercheurs prévoient une période de faible propagation dans de nombreux pays d’ici la fin mars.

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