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Coupe du monde–Qatar 2022–Equipe du Sénégal, Edouard Mendy remet au goût du jour l’objectif de l’Equipe du Sénégal : « Aller le plus loin possible et rendre… »



Edouard Mendy était de passage à Cergy ce mardi pour recevoir le prix d’honneur attribué par l’Association des entraîneurs professionnels de gardiens de but à l’occasion de ses Trophées Bruno Martini.
Edouard Mendy, la saison s’achève, vous allez retrouver la sélection sénégalaise avec qui vous avez vécu de grandes choses cette année avec la victoire en Coupe d’Afrique, en attendant la Coupe du monde à l’automne…
Nous n’avions jamais remporté ce trophée. Tout le monde connaît le Sénégal comme un pays qui produit énormément de talents mais qui n’arrivait pas à concrétiser par un titre. Nous, on avait la génération, le bon mélange entre l’expérience, le talent et la jeunesse. Tout ça mixé avec un très bon coach qui a fait d’énormes choses avec cette sélection depuis des années maintenant. C’est un travail continu. Ce qu’ont fait le coach et son staff, c’est tout simplement exceptionnel en Afrique, il faut le souligner. Aujourd’hui, on a remporté la Coupe d’Afrique et je pense que c’était une compétition où il y avait le moins de débats. On a été la meilleure équipe sur le tournoi. En plus, on a commencé avec 10 cas de Covid. On a mis trois matchs à récupérer tout le monde. Et à partir des 8e jusqu’à la finale, je pense qu’il n’y a eu aucun débat. On est sorti grandis de ce trophée mais ça ne va pas nous donner des ailes. On continue à être le Sénégal et à rendre fier le peuple sénégalais. On va y aller (à la Coupe du monde) avec beaucoup d’humilité mais aussi énormément de détermination.
Edouard Mendy, quel sera l’objectif du Sénégal à la Coupe du monde ?
C’est comme celui de la CAN : aller le plus loin possible et rendre fiers les Sénégalais. Après, on n’est pas du genre à dire on veut ci ou on veut ça. On le montre sur le terrain.
Cette victoire à la CAN exceptée, Edouard Mendy, quel a été le moment le plus fort que vous avez vécu avec la sélection sénégalaise ?
Je pense que c’est le play-off de la Coupe du monde contre l’Égypte parce que ce qu’il s’est passé dans la journée, c’est absolument inimaginable. On est arrivés, la veille, d’Égypte. On était un peu déçus parce qu’on avait perdu 1-0 là-bas. La VAR n’avait pas fonctionné donc on s’était sentis un peu volé.
On était très déçus et très abattus, mais dans notre malheur, il y avait un bonheur, c’est qu’il y avait un match retour. On arrive à l’aéroport à 9h du matin parce qu’on avait un vol de nuit. Et là, il y a peut-être un millier de personnes. Ça nous recharge tout de suite, on se dit qu’il se passe quelque chose d’énorme parce qu’il y a beaucoup d’indicateurs qui nous donnaient éliminés. En plus, le champion d’Europe venait de se faire éliminer (l’Italie, sortie par la Macédoine du Nord, ndlr) donc les gens se disaient que le champion d’Afrique allait se faire sortir aussi.
Donc, là à l’aéroport, on s’est dit que le pays comptait sur nous, qu’il allait se passer quelque chose d’exceptionnel. On a eu la chance d’avoir un nouveau stade et de jouer notre premier match là-bas. C’était le match d’inauguration et dès qu’ils ont ouvert les portes à 11h, le stade était rempli à midi alors qu’on jouait à 17h30 ! Nous, on devait être à 2 kilomètres du stade dans notre hôtel mais on entendait les gens chanter carrément. Là, on se disait qu’il se passait quelque chose d’incroyable. Je me rappelle que, quand on arrive dans le vestiaire, souvent il y a des joueurs qui vont faire la reconnaissance du terrain.
Mais là, certains n’y sont pas allés parce que c’était tellement bruyant ! Puis la pression était immense ! On a la chance de marquer au bout de 4 minutes et là j’ai l’impression que le stade va exploser. Et de se qualifier dans le nouveau stade après le premier match où on s’est un peu fait voler, ça a demandé une force mentale de la part de tout le monde mais c’était exceptionnel ! Cette année, en sélection pour moi, c’est ce souvenir, plus que la finale de la Coupe d’Afrique.

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