Un ministère en charge pleinement de toutes les questions ayant trait au processus de réconciliation, c’est ce que Ouattara entend proposer comme panacée à la lancinante question de la cohésion entre les Ivoiriens. Il l’a annoncé lors de son discours d’investiture.

Alassane Ouattara veut prendre à bras le corps la question de la réconciliation, véritable talon d’Achille de ses dix dernières années de gouvernance entre 2010 et 2020. Pour ce faire, il a fait une annonce forte: La création d’un ministère dédié à la réconciliation nationale.

Ce ministère de la réconciliation sera donc chargé d’étudier et de faire le point sur la problématique de la réconciliation nationale, encore mise à mal par l’élection controversée du 31 octobre. Cependant, Ouattara pense que des efforts sont faits en la matière et qui sont reconnus par les populations.

“Les progrès en matière de réconciliation sont appréciés par nos compatriotes”, a-t-il dit en substance. Parmi ses progrès dont parle Ouattara, il a noté une loi d’amnistie ayant permis la libération de 800 prisonniers de la crise post-électorale de 2010. Ouattara a également mis en avant la délivrance des passeports diplomatique et ordinaire à son “prédécesseur” Laurent Gbagbo.