Au Tchad, la récente victoire du « oui » au référendum constitutionnel est l’objet de vives contestations de la part des partisans du « non », qui dénoncent des résultats qu’ils estiment être fabriqués.

Les Tchadiens se sont rendus aux urnes pour se prononcer sur le nouveau projet de constitution, qui maintient la forme unitaire de l’État tout en préconisant une forte décentralisation. Le projet a été largement plébiscité, avec 86 % des suffrages exprimés en faveur du « oui », selon les résultats de la Commission nationale en charge de l’organisation du référendum constitutionnel (Conorec). En revanche, le « non » a recueilli seulement 14 % des voix.

Malgré l’attente de l’approbation des résultats par la Cour Constitutionnelle, les partisans du « non » dénoncent déjà une mascarade électorale. Les 15 partis ayant appelé à voter contre le projet affirment que les résultats sont fabriqués et ne reflètent pas la réalité des votes. L’opposition a l’intention de saisir la Cour Constitutionnelle pour contester ces résultats, alors que cette haute institution doit proclamer les résultats définitifs ce jeudi.

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La nouvelle constitution ouvre la voie à des élections destinées à mettre fin à la transition en cours depuis la mort du maréchal Idriss Déby Itno en 2021.

Il convient de noter que les tensions politiques persistent au Tchad, avec des contestations sur la légitimité du processus référendaire et des préoccupations concernant la transparence des résultats. L’issue de cette contestation aura probablement des répercussions significatives sur le pays et son avenir politique.